Hommage joyeux et infidèle au genre de l’opéra-comique, Robert le cochon et les kidnappeurs alterne récit, dialogues parlés, récitatifs, chansons et arias pour raconter une histoire aux enfants de tous âges. Un conte musical composé par Marc-Olivier Dupin. Tout public dès 6 ans.
À partir de 6 ans.
Le 10 avril en audiodescription.
Par une nuit tranquille, Robert le Cochon apprend que son ami Mercibocou le Loup a été kidnappé par Trashella, la propriétaire du grand dépotoir. Pour le libérer, il faudra l’audace de Robert le Cochon, la passion de Nouille la Grenouille et la complicité de la Lune. Ces héros ont longtemps été des créatures s’animant au gré de la fantaisie d’Ivan Grinberg à l’heure du coucher de ses enfants : des histoires pour s’endormir en voyageant, pour rêver en riant.
En 2005, Marc-Olivier Dupin a composé un premier conte musical. En 2014, les personnages plongent dans le mystère du grand dépotoir, où sont abandonnés des monceaux de détritus plus ou moins doués pour la musique. La partition met en œuvre tous les moyens d’expression de la musique et du chant, le plateau tous les ressorts du théâtre : une belle occasion pour faire de nos rejetons des mordus d’opéra !
Opéra-comique de Marc-Olivier Dupin.
Livret d’Ivan Grinberg.
Création à l’Opéra Comique le 13 juin 2014.
Avec l'Orchestre Les Frivolités parisiennes.
Hommage joyeux et infidèle au genre de l’opéra-comique, Robert le cochon et les kidnappeurs alterne récit, dialogues parlés, récitatifs, chansons et arias pour raconter une histoire aux enfants de tous âges.
La fable met en scène un trio d’amis inséparables. Robert le cochon, d’abord. Pour lui, l’aventure, c’est la vie et c’est la nuit. Parce que la nuit, avec Nouille la grenouille et Mercibocou le loup, tout peut arriver. Pour Nouille la grenouille, la grande affaire c’est l’amour. La voici en quête, encore et toujours, du Prince charmant. Et cette fois, sûr, elle va le trouver. Mercibocou le loup, lui, a fait du grand dépotoir son très bordélique atelier de construction de fusées. Et la fusée, juré, cette fois elle va voler.
Mais attention, il se trame quelque chose dans le grand dépotoir. Ferdinand, le gardien muet, n’en finit pas d’essayer de mettre de l’ordre là où Mercibocou met le bazar. Comme toujours il échoue, et sa patronne, la terrible Trashella en a assez. Le loup, il faut s’en débarrasser. D’ailleurs, voici le sinistre Louyaplu, appelé pour exécuter Mercibocou.
Robert le cochon parviendra-t-il à sauver son ami ? Nouille saura-t-elle résister au charme de Louyaplu ? Est-ce pour Mercibocou la dernière fusée… ? Heureusement que nos amis peuvent compter sur une très sûre et très fidèle alliée, la lune…
Le livret comme la musique et la scénographie de Paul Cox cherchent ensemble à donner toute sa place au jeu – qu’il s’agisse du jeu théâtral, du jeu avec les conventions et les traditions ou du jeu avec les formes.
Ainsi, à l’image des fusées construites par Mercibocou, la musique est un assemblage d’objets trouvés dans le vaste dépotoir de la « grande musique », des polyphonistes de la Renaissance à l’opéra romantique et à la chanson. La formation instrumentale de dix-huit musiciens compromise dans cette aventure se déguise tout à tour en orchestre, en boîte à musique, en accompagnateur de crooner, et se risque aux assemblages de couleurs les plus bariolés.
La distribution de Robert le cochon témoigne de cette démarche : le quintet formé par les chanteurs Edwige Bourdy, Paul-Alexandre Dubois, Donatienne Michel-Dansac et Marc Mauillon (tous deux créateurs du premier épisode de Robert le cochon en 2004), et par le comédien Damien Bouvet rassemble des artistes conjuguant la plus belle exigence et la plus grande fantaisie, un goût du jeu qui mêle délicieusement théâtre et musique.
Ivan Grinberg
5, rue Favart 75002 Paris
Entrée du Public Place Boiëldieu