Salle de spectacle et de création depuis 300 ans au cœur de Paris.
Niché sur une petite place préservée du tumulte du boulevard des Italiens, l’Opéra-Comique est créé sous le règne de Louis XIV en 1714. C'est l'une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française.
C’est ici que sont créées des œuvres internationalement connues comme La Damnation de Faust de Berlioz, Lakmé de Delibes, Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach, Pelléas et Mélisande de Debussy… mais surtout Carmen de Bizet et Manon de Massenet.
L'histoire de l’Opéra-Comique fut tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à sa toute récente inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.
Depuis, une ère nouvelle s’est ouverte pour le Théâtre : renouant avec son histoire, il a pour mission de faire découvrir son répertoire singulier, d’assurer la production et la diffusion d’œuvres lyriques, et ce en direction du public le plus large.
Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra-Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté, et ses spécificités sont enseignées au Conservatoire jusqu’en 1991.
L’Opéra-Comique dispose de trois salles : la Salle Favart, salle à l'italienne de 1200 places, et deux autres salles à jauge réduite, la salle Bizet et le Foyer Favart, qui accueillent des concerts à l’heure du déjeuner ou le soir très tard. Des tarifs préférentiels sont accordés aux personnes en situation de handicap.
L’Opéra-Comique est accessible aux personnes à mobilité réduite. Merci de le préciser avant votre commande au 01 40 13 84 65 (pour vérification des disponibilités).
Trois siècles de chansons d’amour françaises constituent une idylle pour la mezzo-soprano Lea Desandre et le luthiste Thomas Dunford.
L’Opéra-Comique invite Laurence Equilbey et Marie-Ève Signeyrole à se saisir de ce « sommet de la musique dramatique » et à imaginer l’écrin et la dialectique tragiques pour la Médée de Joyce El-Khoury. Comment appréhender cette figure au XXIe siècle ?
Clara Olivares et Chloé Lechat parient sur la forme opéra pour camper, sur un sujet original, des protagonistes et des questions contemporaines. Fruits d’un processus d’écriture qu’elles ont mené ensemble, spectacle et partition associent trois chanteuses, une comédienne et un orchestre narrateur dans un projet immersif captivant.
Don Juan défie les normes sociales comme il bafoue les lois divines. Sémiramis, reine de Babylone, se choisit un époux en ignorant qu’il s’agit de son fils. À chacun, un spectre apparaît pour annoncer le châtiment suprême.
Le vieux docteur Faust regrette de n’avoir vécu que de science et de métaphysique. Le diable l’entend et son émissaire Méphistophélès se présente avec une proposition séduisante : la jeunesse lui sera offerte, en la personne de Marguerite, s’il accepte de se mettre à son service plus tard, dans l’autre monde…
Gaëlle Arquez, étoile de l’art lyrique, interprète Les Nuits d’été, six mélodies composées par Hector Berlioz sur des poèmes de Théophile Gautier. Elle est accompagnée au piano par Susan Manoff, spécialiste de la mélodie française.
Figure emblématique de l’Opéra-Comique, William Christie est de retour avec Les Arts Florissants à l’occasion de ses 80 ans. Robert Carsen célèbre avec lui l’éternelle capacité des arts à régénérer l’amour et à stimuler la jeunesse.
Avec une intrigue simple et forte, ce spectacle total conjugue des musiques saisissantes et restitue pour le public d’aujourd’hui le tragique édifiant rêvé par Voltaire.
5, rue Favart 75002 Paris
Entrée du Public Place Boiëldieu