Théâtre musical à partir de 5 ans.
Qui ne connaît pas la légende de Robin des Bois, ce justicier proscrit caché dans la forêt de Sherwood qui détrousse les riches pour donner aux pauvres et qui lutte contre l’impôt et les taxes imposés par l’usurpateur du trône d’Angleterre, le prince Jean, frère du roi Richard Cœur de Lion ?
La version des Tréteaux de la Pleine Lune nous fait redécouvrir cette légende à travers les yeux d’un adolescent d’aujourd’hui dont les parents, victimes surendettées de la société de consommation, ont été saisis de tous leurs biens par les huissiers.
Dans le seul lit que ces derniers ont laissé après avoir enlevé les meubles, l’adolescent s’endort, rongé par un sentiment d’injustice et rêve que Robin des Bois, héros de son enfance, prend les traits de son père, lady Marianne ceux de sa mère, les huissiers ceux du prince Jean et du shérif de Nottingham et les déménageurs ceux de frère Tuck et Petit-Jean.
Lui-même transformé en Will l’Ecarlate, fidèle compagnon de Robin, va vivre les aventures de son héros justicier dans un rêve à la croisée du Moyen-Age et du monde d’aujourd’hui. Au terme de ce rêve, il aura beaucoup appris sur lui-même , trouvant sa place et sa vocation dans le monde réel. « Nous sommes tous faits de l’étoffe de nos rêves » écrivait Shakespeare.
De ce fait, les costumes, constitués d’éléments de vêtements actuels, sont restructurés en silhouettes médiévales lorsque nous entrons dans le rêve, et la scénographie, sur le même principe, transforme le mobilier quotidien en lui faisant tantôt figurer le château de Nottingham, tantôt la forêt de Sherwood…
Lorsque l’adolescent entre dans la légende de Robin des Bois, le spectacle emprunte son style à la comédie de Shakespeare où poésie, humour et émotion se côtoient pour servir un théâtre épique où chansons, danses et combats offrent un univers généreux, contrasté et picaresque alliant le message social au divertissement, comme un écho aux résurgences du monde moderne.
Revisiter les grands classiques, remettre au goût du jour le théâtre musical et fédérer un public familial : tels sont les objectifs que la compagnie s’est fixée depuis sa création en 1993. Shakespeare est l’auteur qui se révèle être le plus à même de répondre à ce désir. La première création de la troupe La mégère apprivoisée suivie de La nuit des rois oriente nos créations vers un théâtre pluridisciplinaire.
Toujours dans ce même esprit, la compagnie monte son premier spectacle jeune public Le Chat Botté bientôt suivi de Sindbad Le Marin sous forme de comédies musicales. Le spectacle polyvalent devient notre marque de fabrique : la musique, la chanson et la danse y occupent une place de choix dans la dramaturgie. Une équipe permanente de créatifs se constitue autour des projets de la compagnie (compositeurs, chorégraphe, costumier, décorateur, conceptrice lumière, attachée de presse, maquilleuse). Des artistes d'horizons divers apportent sur scène leur savoir-faire.
Notre travail s’exporte en Italie où sont créés Cyrano ! et Rhinocéros en langue française. Le succès de nos comédies musicales Oliver Twist et Sherlock Holmes et le Chien des Baskerville nous oriente résolument vers le spectacle familial, et nous encourage à poursuivre nos efforts pour se faire connaître du plus grand nombre. Notre désir est d’arriver à marier intimement le jeu théâtral au chant et à la danse pour parvenir à de nouvelles formes d’expressions scéniques.
La saison 2002/2003 marque un tournant. En présentant avec succès deux spectacles au public parisien, (une nouvelle version « étoffée » d’Oliver Twist au Trianon et Le Barbier de Séville au Lucernaire) nous affirmons notre volonté d’étendre notre visibilité qu’elle soit au niveau du public qu’à celui des professionnels. En 2005, nous réitérons une double programmation parisienne avec un spectacle jeune public que nous créons à l’Espace Paris Plaine Mowgli l’Enfant Loup et Le Mariage de Figaro présenté en au Théâtre 13. Les deux spectacles remportent un grand succès.
Depuis 2003, la compagnie reçoit une subvention départementale de fonctionnement de la part du Conseil Général des Hauts-de-Seine. Depuis 2001, nous sommes en résidence à l’Espace Carpeaux de Courbevoie (92).
13, rue du général Guillaumat 75015 Paris