Elle marche dans les pas de Pepe Marchena, El Niño, qui fut salué par le public mais aussi sujet de malentendus auprès des gardiens du temple. « Il avait un style très personnel, très éloigné de l’esthétique qui privilégie l’expression de la douleur, le sens tragique ».
A tout juste trente ans, Rocío Márquez a entrepris avec éclat de réinvestir de fond en comble le chant flamenco, y compris en s’associant comme ce soir avec les guitares distordues du rock, à la manière de l’immense Enrique Morente. Regard sombre et voix claire, Rocío Márquez n’en perd pas pour autant son chant et sa musique, le duende, l’esprit du flamenco, l’âme de tout un peuple.
Avec Rocío Márquez, Niño de Elche (chant), Miguel Angel Cortés (guitare flamenca), " Los Mellis " Antonio Manuel Montes Palmas (chant), Raul Cantizano (guitare électrique), Antonio Montiel (batterie).
« Touches d’electro, distorsion de guitare électrique, voix en écho, chœurs d’enfants… On est en apparence loin du flamenco mais la pureté du chant de Rocío nous y ramène en permanence. Novateur, El Niño l’est aussi par le choix de rendre hommage à Pepe Marchena, cantaor (chanteur) décrié par les puristes. » François-Xavier Gomez, Libération
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