Remontant le temps vers notre époque, le samouraï et sa servante nous rejoignent pour évoquer tout en délicatesse de furtifs moments poétiques.
Le titre de la pièce SHO-BO-GEN-ZO est une référence directe aux écrits de Dogen, maître zen du 13e siècle. Josef Nadj, grand admirateur de la pensée bouddhiste est allé y piocher deux courts fragments, dont cette phrase que le chorégraphe cite en souriant : « L’oiseau voit la trace de l’oiseau ». Il dit aimer dans le bouddhisme cette capacité à « saisir les choses sans vouloir les expliquer ».
Le duo musical repose sur l’imaginaire puissant des musiciens improvisateurs hors pairs : Joëlle Léandre et Akosh Szelevényi. Cécile Loyer et Josef Nadj nous rejoignent pour évoquer tout en délicatesse de furtifs moments poétiques. La trace de l’oiseau apparaît avec une pointe d’humour, cet humour subtil des maîtres zen très apprécié par Josef Nadj et qu’il sait nous faire partager dans ce très beau spectacle. Aude Lavigne
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