La matière gestuelle et narrative de ce spectacle s’inspire du personnage de François d’Assise, elle s’insère dans la trame « d’ensemble » tissée par une vingtaine de danseurs. Chacun d’eux habite les thématiques du désir, la déception, la révolte, la quête, le retrait, le renoncement et l’adhésion à une cause, libres d’asservissements idéologiques. Une vision transcendante, mais non conventionnelle, intemporelle des choses et du sens de l’existence.
« François d’Assise est le plus oriental des saints occidentaux. Le plus radical, le plus inconvenant aussi. J’entends par « forêt » la société des hommes et prends cette métaphore pour signifier « l’habitat » dans lequel François choisit de se retirer pour approfondir sa quête spirituelle. »
Ce projet se construit avec des personnes d’origines, d’expériences et d’âges divers. Ce travail questionne le rapport à l’autre, aux autres, le groupe organique dans lequel les individus se distinguent et se rassemblent, la manière dont ils obéissent à certains archétypes de comportement, à leur insu ou malgré eux.
Par la Compagnie les petits endroits du corps.
« Santiago Sempere… tempérament écorché, danse oscillant entre pratiques méditatives et violence contenue, il poursuit une interrogation profonde sur le mouvement et la présence du corps au regard du public, privilégie l’intensité du travail sur la spectacularité de la forme (dont il maîtrise cependant tous les artifices) en s’éloignant des sentiers battus par les medias. » La Danse du XXe siècle - Isabelle Ginot, Larousse p250
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