Sapho et l’Orchestre de Nazareth - "Orients"

Sapho : La voix humaniste de l’Orient
Le Spectacle
La critique

• Sapho : La voix humaniste de l’Orient

Rockeuse âpre et sensuelle, Sapho puise son inspiration aux sources traditionnelles arabo-andalouses qu’elle confronte à la modernité de son écriture et à son engagement pour la paix israélo-palestinienne. Accompagnée par l’Orchestre de Nazareth composé de 25 musiciens israéliens et palestiniens, Sapho conjugue dans son nouveau spectacle Orient, conscience politique et lyrisme. Elle garde de sa jeunesse marocaine une allure impériale et désinvolte, l’alliance ambiguë de la pudeur et de la provocation.Naissance à Marrakech, adolescence française, éducation suisse… Les contraires s’assemblent autour d’une jeune fille passionnée de littérature, de théâtre et de musique. Elle hante bientôt Paris, ses Facultés, fréquente les cours d’Antoine Vitez et les auditions du Petit conservatoire de Mireille.
Rebaptisé Sapho, du nom de la poétesse grecque, elle construit, depuis le métissage de sa génération, un projet de femme et d’artiste cosmopolite, universelle et humaniste.
Dans la frénésie des années 80, elle est journaliste à New York, enregistre à Londres, chante en France, aux Etats-Unis ou au Japon, publie son premier roman et compose un recueil de dessins. Mais la culture judéo-arabe et la civilisation méditerranéenne de son enfance la rejoignent. Elle chante dès 1986 les mélopées égyptiennes d’Oum Kalthoum. Son engagement pour la paix israélo-palestinienne, par sa présence à Gaza ou à Jérusalem, tient désormais une place centrale dans son parcours.

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• Le Spectacle

Sapho réunit pour ce nouveau spectacle une formation acoustique de musiciens classiques et des artistes férus de nouvelles technologies. Entourée d’un grand orchestre classique oriental, de deux électroniciens et d’une guitare flamenca, Sapho offre ses dernières chansons françaises, associe la langue de Molière et ses convictions de femme. "Orients" propose la conciliation des extrêmes, le surgissement de l’émotion dans la confrontation des arts qui se disputent la même recherche. Il reste au public occidental à découvrir qu’il bat du même cœur que celui de la Méditerranée africaine.

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• La critique

Sapho, dans sa cape blanche et noire, est venue dire et chanter qu’aucune frontière n’est infranchissable. Marianne

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