Saudade - terres d’eau

Spectacle tout public à partir de 8 ans.

• Miracle dramatique

Une mère et son fils vivent sur l’eau, dans une minuscule et fragile construction sur pilotis, bientôt rejoints par la promise que la femme est allée chercher. La mer s’assèche : départ forcé. Commencent l’errance, les malheurs, mais aussi l’espoir d’un futur avec la naissance d’un fils.

S’en tenir à l’anecdote serait réducteur, car sur cette trame, Artur Ribeiro et André Curti construisent un miracle dramatique. Miracle d’images inventives que leur imaginaire fécond fait surgir d’un rien, de quelques planches et bouts de bois réinventés en barque, en abris précaires et provisoires. Miracle aussi de la gestuelle qui métamorphose l’acte banal en rituel.

Miracle d’amour avec l’apparition tendre et naïve du bébé-marionnette cristallisant dans l’émotion pure et sans pathos l’essence même de la condition humaine.

Ce spectacle a reçu le Prix du Public Avignon 2005.

Si l’homme émigre depuis tout temps, aujourd’hui plus que jamais, à cause des bouleversements naturels ou politiques, les gens cherchent sans cesse où vivre. Du magnifique théâtre gestuel pour une histoire d’exil.

Artur Ribeiro et André Curti se rencontrent en 1997 et décident d’entamer ensemble une recherche théâtrale et chorégraphique. Leurs deux premiers spectacles ont été joués plusieurs centaines de fois dans le monde entier. Pour cette nouvelle aventure, ils abandonnent leur traditionnel duo pour explorer un trio ou plus exactement un quatuor pour trois “bougeurs” et une marionnette.

« Nous avons envie de parler de ces gens qui sont obligés de partir pour trouver une terre d’exil. » Artur Ribeiro et André Curti

Par la Compagnie Dos à deux.

« Tout simplement beau et puissant. (…) Saudade est une petite merveille... » S.C., Le Républicain, avril 2005

« Merveille d’humanité… Le thème de l’exil est ici abordé sans complaisance en évitant le mélo. (…) Ce n’est pas un spectacle dont on sort indemne. (…) c’est la douceur et la violence de la vie. Âmes sensibles ne pas s’abstenir. » Christine Bergès, Sud-Ouest, avril 2005