Sentires, flamenco sous influences

Ballet contemporain de danse flamenca
Premier tableau : flamenco tzigane
Deuxième tableau : flamenco iranien
Troisième tableau : flamenco latino-américain
Quatrième tableau : flamenco classique espagnol
La presse

• Ballet contemporain de danse flamenca

Il n’y a pas de frontière pour le flamenco : quatre femmes, quatre visions, quatre ballets, quatre façons de vivre la danse flamenca : Sentires.

Les tableaux, tous différents par la musique, le thème, les costumes et la lumière, se succèdent en s’entremêlant, et nous transportent d’un claquement de doigts, d’un coup de talon, d’un univers à un autre. Des ensembles synchronisés ou décalés, rythmés de « taconnadas » y « palmadas » et entrecoupés de solos permettent aux danseuses de se croiser et d’évoluer dans une scénographie volontairement dépouillée... Un sentiment de force et de douceur se mêlent avec grâce, énergie, sensualité et émotion.

Cette création est née de la rencontre de Raquel Gomez et Macarena Vergara, elles invitent Karine Gonzalez et Maria Inés Sadras à les rejoindre. Ces quatre jeunes femmes ont en commun, outre leurs qualités professionnelles reconnues, une grande énergie, de belles personnalités et un charme incroyable !

Avec ce spectacle, Thomas Le Douarec renoue avec sa passion pour le Flamenco déjà exprimée dans la version du Cid de Corneille qu’il proposa avec succès au Théâtre de la Madeleine en 1998, Théâtre Marigny en 1999 puis au Théâtre Antoine en 2000. Spectacle dans lequel on pouvait déjà admirer Raquel Gomez.

Sentires est une vision novatrice et féminine de la danse. Un flamenco qui s’inspire de ses origines et les fusionne avec d’autres cultures, un voyage musical et chorégraphique sur les traces du peuple gitan à travers le monde. Quatre magnifiques danseuses bouleversent l’âme flamenca.

Cette création en quatre parties repose sur l’intégration des danses et musiques d’origine tzigane, iranienne, latine et classique espagnole. Elle les sublime dans un spectacle atypique avec comme principal fil conducteur le flamenco, sa gestuelle et ses attitudes.

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• Premier tableau : flamenco tzigane

Chorégraphie de Maria Inèés sadra : « La dualité passion-raison »

Danseuse classique, Maria-Inés voyage toute son enfance par le monde, où elle découvre les danses locales. Parallèlement, elle suit une formation variée : Jazz à Chicago, Mime avec Yasmine Pileta (Opéra de Paris), Danse de Caractère (Barbacaru-Guermanova de l’Opéra de Paris). Elle obtient le diplôme d’Etat de professeur de Danse Classique à l’Institut Marius Petipa et enseigne à Paris.

En 2000, elle remporte le 1er prix de chorégraphie au concours de la Scène Française à Paris. Puis le Flamenco arrive dans sa vie. Elle se rend chaque année en Espagne pour perfectionner sa nouvelle passion. Durant 7 ans, c’est auprès de Carmen Cortés, Javier Latorre, Beatriz Martin et bien d’autres qu’elle poursuit sa formation. Elle participe à des créations de Flamenco : Imprévisibles au festival du Temps d’Aimer à Biarritz, Parfum Flamenco au festival Ibéro-andalou de Tarbes, Venta Quemada au Café de la Danse à Paris et au Théâtre 145 à Grenoble.

Elle chorégraphie ici le lien entre les Gitans et les Tziganes, peuples nomades, avec leur combat, leur douleur, leur joie et cette passion qui les anime.

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• Deuxième tableau : flamenco iranien

Chorégraphie de Karine Gonzalez , « Racines et exil »

Karine, d’origine espagnole, mène de front ses études (Hypokhâgne et Khâgne, maîtrise Erasmus sur le flamenco), et sa passion pour la danse.

Elle pratique d’abord le Classique, puis le Flamenco et la danse iranienne, deux styles d’expression qui deviennent pour elle indissociables.

En 2000, elle obtient la bourse Lavoisier du ministère de la Culture. Son talent et son expérience lui permettent de danser dans les créations de grands chorégraphes flamencos tels que Antonio Reyes (concours de chorégraphie de Madrid, 2002), ou La China, et de se produire aux côtés de Tomatito et Antonio Canales dans Vengo de Tony Gatlif (avant première à l’Olympia).

C’est avec conviction et enthousiasme qu’elle chorégraphie un tableau « Flamenco Iranien » traitant de l’exil, sujet lui tenant particulièrement à cœur, car il unit les solitudes de deux communautés trop souvent persécutées.

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• Troisième tableau : flamenco latino-américain

Chorégraphie de Macarena Vergara : « Sensibilité, féminité »

Macarena, née à Santiago du Chili, a exploré de nombreux styles de danses (Salsa, Contemporaine, Orientale, Classique). Mais c’est avec le Flamenco qu’elle décide de s’exprimer. Son apprentissage se poursuit en Espagne, sous la direction de grands maîtres, tels que Manuel et Antonio Reyes, El Torombo et Concha Vargas. Elle s’installe ensuite à Paris où elle travaille notamment avec la compagnie Apsara pour Secretaria au Théâtre Mogador.

En tant que chorégraphe, elle est à l’origine de Clavenco, avec le grand claveciniste américain Kenneth Weiss et auteur de deux créations originales : Parfum Flamenco et Sentires.

Evoquant ses origines, Macarena choisit de chorégraphier un tableau « Flamenco Latino-Américain » dans lequel l’émotivité, la sensibilité et la féminité s’entremêlent, et ce, pour notre plus grand plaisir.

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• Quatrième tableau : flamenco classique espagnol

Chorégraphie de Raquel Gomez : « L’amitié et l’amour »

Née à Madrid, Raquel grandit au cœur même du flamenco. Elle étudie à l’Ecole Royale Supérieure de danse et à l’école de Flamenco de Madrid.

Une fois diplômée, elle intègre plusieurs compagnies de Flamenco en Espagne. Elle s’installe ensuite à Paris, où elle se produit notamment dans Carmen au stade de France, ou encore dans Le Cid au théâtre Marigny et à la Madeleine. Elle mène de front trois carrières : celles de chorégraphe, de danseuse et de pédagogue. Tout ceci l’incite à monter ses propres spectacles. Raquel est à l’origine de Sentires. Une personnalité à suivre.

Dans sa chorégraphie, le tableau « Flamenco Classique Espagnol », Raquel transmet l’héritage de ses racines latines : l’amitié et l’amour, la générosité et le partage.

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• La presse

 " Sentires : un spectacle haut en couleur qui nous réchauffe le cœur. "  Sophie Bonnel, Pariscope

 " Sentires : des danseuses inventives et inspirées. "  M. Khoi Nguyen, Regard en coulisse

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