Des fragments d’une seule histoire à voix multiple. Seul ?
Dans cet autoportrait chimérique, Serge Ricci parcourt les multiples facettes de son identité, cherchant à définir avec humour et poésie, son rapport au monde, aux autres, à lui-même.
Sensible au regard d’autrui sur sa propre image, clandestin à lui-même, il dérive entre ce désir de singularité et l’emprise d’un monde commun qui ne cesse de le lier au reste de l’humanité et de l’enchevêtrer aux autres. En perpétuelle métamorphose, il est comme poussé au-delà de lui-même… Par-dessus bord. Le spectateur est ainsi entraîné dans une quête burlesque, onirique et sensible au travers de tableaux qui questionnent le rapport du corps à l’objet et à l’autre, où chaque fois se rejoue la tentative du danseur de cerner l’altérité dans son propre corps.
"La distance qui nous sépare de l’étranger est celle-là même qui nous sépare de nous." Edmond Jabes
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