Tout public à partir de 6 ans.
Dans ce cirque minimaliste de l’intime, les deux artistes jonglent avec les accessoires, en équilibristes des mots et des situations.
Ils s’amusent avec tendresse et drôlerie, tandis qu’ils revendiquent leur côté fêlés, comme Michel Audiard qui déclarait : « Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière ».
« Au début, c’était presque simple : il s’agissait de jouer à deux sur le même violon en même temps, avec deux archets. Du piano à quatre mains avec un violon, en quelque sorte. Ensuite nous avons essayé de faire avec la voix ce que nous avions fait avec les violons : parler d’une seule voix, à deux. Dire chacun des syllabes que l’autre complète exactement en temps, rythme et timbre, de sorte qu’il ne s’entende plus qu’une seule personne.
Restait le corps, nous avons travaillé pour synchroniser tous nos gestes, conscients et inconscients.
Et ces manières de séparer un en deux ou de fondre deux en un rendaient visible le fractionnement et montraient comment, alors que nous nous prenons toujours pour des êtres entiers et complets, nous sommes en fait absolument et irrémédiablement fracturés, fissurés et multiples. »
36 avenue du président Wilson 94230 Cachan