Sorcières

du 29 septembre au 3 novembre 2001

Sorcières

Le spectacle est rythmé par des chansons et des musiques qui en font une véritable comédie musicale baroque. Le décor est l’antre de Gargouille, lieu extraordinaire d’où émanent d’étranges odeurs. Des éléments du décor s’animent pour peu que retentisse une formule magique … Le spectateur est

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La Fox Compagnie

Le spectacle est rythmé par des chansons et des musiques qui en font une véritable comédie musicale baroque.

Le décor est l'antre de Gourgouille, lieu extraordinaire d'où émanent d'étranges odeurs. Des éléments du décor s'animent pour peu que retentisse une formule magique : un grimoire, un miroir, un chaudron parlent, des coffrets tombent, des tableaux tournent… tout cela par enchantement.

Les maquillages et les costumes, hauts en couleur, ajoutent au merveilleux et nous transportent dans un monde mystérieux, hors du temps.

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Le conflit de génération. Trois générations de Sorcières : Gourgouille la doyenne, Grizella, quadricentenaire, et Poupoutche la benjamine. La tradition est bousculée par les folles et naïves espérances de la Jeunesse.

Le savoir est jaloux de l'âge mûr. Un conflit de générations comme nécessairement infernal. L'expérience de Gourgouille à écouter. La fougue de Poupoutche à encourager.

La méchanceté travestie. Les sorcières, sous l'autorité de Gourgouille, se mettent en mal de devenir bonne et belle. Gourgouille aurait-elle perdue la tête ! Que seraient Blanche Neige, La Belle au Bois Dormant et les autres personnages féeriques qui ont bercé notre enfance, sans l'intervention de personnages maléfiques ?

Nos trois sorcières en se changeant en personnages bénéfiques et en travestissant leur véritable nature, nous montrent que la méchanceté est très insidieuse lorsqu'elle se dissimule sous les traits de la séduction.

Le mal n'est pas à aller chercher du côté de ces sorcières déjantées, pleines de bonnes volontés, mais plutôt à traquer du côté de ceux qui, sous des apparences trompeuses, séduisent et mentent à qui mieux mieux…

La différence. Gourgouille fait l'apologie de la société de l'apparence, du superflu. Les magazines, les médias, vantent sans cesse les mérites de la séduction et l'assimilent souvent à la vertu. Comment vivre dans un monde, où ceux qui sont laids n'ont pas leur place ?

Comment valoriser la vraie beauté des valeurs, des idées, des personnes…quand elle ne se voit pas au premier abord ? Comment faire pour que la différence ne soit pas automatiquement assimilée au mal ou suscite le rejet ?

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Dans un halo de brouillard, Poupoutche apparaît. Elle ouvre un grimoire, s'essaye à la sorcellerie. Mais les premières incantations sont loin de produire les effets attendus… Grizella, élégante, dégingandée et écervelée, sa camarade de sorcellerie, fait une entrée en fracas. Elle constate que Poupoutche a causé quelques dégâts et essayent de les réparer. Malheureusement, elle est moins bonne élève, et malgré toutes ses tentatives, elle ne parvient à rien.

Gourgouille, leur professeur, arrive avant qu'elles n'aient pu réparer leurs méfaits. Une chute malencontreuse de son balai lui donne l'occasion d'ouvrir un cours sur la beauté et la séduction. Ses deux élèves, croyant qu'elle est tombée sue la tête, suivront assidûment ses conseils. Gourgouille veut les rendre séduisantes et bonnes. Elles sont donc contraintes de se laver, de faire le ménage, de porter des nœuds…

De cours en expériences, les deux élèves progressent sans passer maître dans l'art de la sorcellerie et de la transformation. Leur intrusion dans des contes (Blanche Neige, La Belle au Bois dormant…) sous des apparences bénéfiques changeront le cours des histoires. Blanche Neige ne subira pas la pomme empoisonnée et ne sera jamais embrassée par le Prince. Elle devra supporter sept nains de plus en plus crasseux et travailler quinze heures par jour à la mine…

La belle au bois dormant s'étant fait offrir une machine à fabriquer les nouilles en guise de quenouille, frôle le quintal et fait fuir tous les princes qui passent. En croyant faire le bien, Grizella et Poupoutche constatent qu'elles ont causé des désastres.

Le cours est donc terminé. Gourgouille, n'est pas folle. Elle a su leur démontré que sous les apparences de la bonté et de la beauté, elles pouvaient réussir les plus grands méfaits. La leçon se conclut par la chanson des sorcières, qui malgré tout, se sont bien amusées de chambouler l'ordre établi.

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"Sorcières" est un magnifique spectacle musical rempli de trouvailles, d'humour et d'inventions dont les enfants raffolent. Rien n'est laissé au hasard pour garder en haleine les adorables chérubins et même les parents. Eh oui ! " J. Philippe VIOT, France 2, "Télé-Matin"

" L'esthétique de la pièce est réussie. Elle semble même donner la troisième dimension à des images tout droit sorties d'un étrange et vieux grimoire. Les jeteuses de sort sont hideuses à souhait… Elles comptent plus d'un artifice propre à effrayer les jeunes spectateurs. C'est précisément tout ce que demande les enfants. " Laure Bernard, Figaroscope.

" Elles sont trois mais elles donnent l'impression d'être beaucoup plus… en chansons, mimiques comiques, répliques cinglantes. On les adore. " Henriette Bichonnier, Télérama.

" Trois générations de sorcières. La tradition bousculée par les folles et naïves espérances de la jeunesse. Le savoir jaloux de l'âge mûr. Un conflit de générations comme nécessairement infernal ! Beaucoup de bruit, cette fois… pour un quelque chose qui vaut la peine d' être vu. " Laura Leibovici, Humanité Dimanche.

" Je sais que je vais faire de la peine, mais nos trois comédiennes jouent de bien sympathiques sorcières sans qui la vie ne vaudrait d' être vécue. " M.G, Le Dauphiné Libéré Dimanche.

" Ce spectacle ensorcelant ponctué de chansons ne manquera pas d'enchanter petits et grands. Alors enfourchez vos balais ! " Le Provencal

" Voilà des sorcières à la hauteur de leur réputation. Repoussantes, venimeuses comme leur langue de vipère bien pendue… Un spectacle total, sans temps mort, mené sur un rythme endiablé… " Philippe Dutertre, Le Quotidien de Paris

" On rit, on pleure, on est joyeux, impossible de rester insensible à ces trois créatures sorties de leur grimoire et revisitées par Jimmy Hendrix et Moulinex. Ce spectacle de la Fox Compagnie, c'est le sorcièrisme plus l'électricité. " Janick Comar, Radio T.S.F

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Depuis 1988, la Fox Compagnie mène une activité de création sur le département de la Seine Saint Denis et diffuse ses spectacles partout en France.

Depuis sa fondation, la compagnie est dirigée par Michèle Renard, comédienne et metteur en scène. La Fox Cie est pluridisciplinaire : pièces de théâtre, arts de la rue, formation artistique, événements-spectacles avec des centaines d'enfants… Cependant, chacune de ses créations possèdent un fondement militant: offrir des spectacles lisibles par le plus grand nombre (sans négliger la qualité artistique), traiter des grands problèmes de société (ouvertement ou par des métaphores).

Réalisations théâtrales :

1984 : "Tu trouves ça drôle" - spectacle clownesque - M.e.s de M. Renard
1990 : "Quand Papa était femme de ménage" Comédie d'après le roman d'A. Fine - Adaptation et m.e.s M. Renard.
1989 : "Inventaire" de P.Minyana. M.e.s de C.Cardoso di Oliveira
1990 : "Le Cimetière des Elephants" de J.P Daumas. M.e.s de Serge Dangleterre.
1993 : "Sorcières" de J.P Daumas. M.e.s de Claude Leboul.
1994 : "Guépière" de Y. Javault et Aldo Gilbert. M.e.s de P.Juiff.
1995 : "Rose Noire" de Y. Javault et Aldo Gilbert. M.e.s d'Y. Javault
1997 : "La chance de sa vie" d'A.Bennet. M.e.s de Tayra.
1999 : "Sylvina ou la légende des petits souliers" d'après un poème d'A. Migdal. M.e.s de M. Renard

Arts de la rue :

1995 : "Les aventures de Kawit" spectacle déambulatoire pour un comédien
1998 : "Parade d'Halloween" parade pour 4 comédiens
1998 : "La Reine des Glaces" parade pour 5 comédiens
2001 : "Rue de l'Asphalte" comédie musicale de rue pour 5 comédiens. M.e.s de F.Fort. Création de Philippe Chapet.

Evénements-spectacles :

1989 : "Les enfants de la révolution" avec 2000 participants
1990 : "Voyage d'en France". Défilé spectacle sur le thème des régions de France avec 1500 enfants.
1992 : "Ming Lou tailleur de Pierre". Conte philosophique avec 1500 participants.
1993 : " Rythmes en fête". Défilé spectacle sur le thème des rythmes et des cultures du monde avec 1500 participants.
1995 : "Mémoire en chansons". Spectacle musical historique sur scène par tableaux avec 800 participants.
1998 : "Sur la piste des métiers". Spectacle sur le thème des métiers d'hier et d'aujourd'hui avec 500 participants.
2000 : "Le voyage de Kim". Spectacle sur le thème du voyage et de la rencontre avec 1000 participants.
2001 : "La couleur en partage". Spectacle chorégraphique sur le thème de la loi 1901 et du lien avec 1300 participants.

Formation :

Ateliers d'initiation à l'art théâtral pour tous depuis 1990.
Ateliers de techniques de cirque dans les M.J.C et dans les écoles primaires depuis 1999.
2000/2002 : Ateliers d'initiation à l'art théâtral en collège, maternelle et primaire, dans le cadre de projets d'action culturelle.

Manifestations festives :

1997 : Organisation, programmation, coordination, scénographie générale de la fête de la ville de Drancy
1998/2000 : Organisation du Carnaval de Drancy
2000 : Conseil artistique auprès de la ville de Saint Ouen pour l'organisation des manifestations festives.

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Informations pratiques

Espace Paris Plaine

13, rue du général Guillaumat 75015 Paris

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  • Tram : Georges Brassens à 276 m
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Espace Paris Plaine
13, rue du général Guillaumat 75015 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 3 novembre 2001

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