Sous les jupes des filles

• Tranches de vies partagées

Quatre comédiennes sont réunies sur scène pour nous parler d’elles, de la vie… Elles se dévoilent à travers leurs histoires, souvent de manière anecdotique, parfois sur le ton de la confidence, toujours avec humour et légèreté. Elles se livrent avec beaucoup de vérité et de simplicité, en mêlant pudeur et autodérision, rire et émotion. A travers ces tranches de vies partagées, chaque spectateur se reconnaîtra… car ces récits, vous auriez pu vous aussi un jour les raconter…

Ces jeunes femmes pleines de désirs et de fragilité parlent franc et sans frustration… en devenant le témoin privilégié de leur intimité vous les trouverez toutes très attachantes.

• Quatre figures du féminin

C’est une succession de tableaux, sortes de jeux ; on passe de l’un à l’autre par analogie. Les séquences fonctionnent à une, deux, trois ou quatre voix. Quatre jeunes femmes sont réunies sur scène pour nous parler d’elles, de la féminité. En se replongeant dans les souvenirs, elles abordent l’enfance, l’adolescence, l’entrée dans le monde adulte... Elles évoquent tour à tour la cours de récréation, les colonies de vacance, les sorties à la piscine, le premier baiser, le premier amour, les phantasmes, le coup de foudre, le chagrin d’amour…

Ces quatre figures du féminin nous racontent la vie à travers leurs petites histoires, souvent de manière anecdotique, parfois sur le ton de la confidence, toujours avec humour et légèreté. Les paroles se succèdent et s’entremêlent, se faisant parfois écho, ne faisant parfois qu’une seule voix. Les personnages se livrent, et se mettent à nu avec beaucoup de vérité et de sincérité, en mêlant pudeur et autodérision, rire et émotion...

Sous les jupes des filles, c’est l’occasion de parler de ce que les femmes gardent souvent pour elles, d’évoquer une problématique universelle : la femme… son fonctionnement, ses doutes, ses aspirations, ses joies… Ces femmes sont celles d’aujourd’hui tout comme celles d’hier, d’ici ou d’ailleurs. A travers ces tranches de vie racontées et partagées, chaque spectateur peut se reconnaître de près ou de loin. Ces récits, chacun d’entre nous aurait pu un jour les raconter…

• Note de mise en scène

Nous nous sommes essayées à un genre très prisé en ce moment du grand public, à savoir la comédie de filles, instaurée par Les monologues du vagin puis Arrête de pleurer Pénélope. Et nous avons souhaité donner au genre un attrait supplémentaire en mettant en place un nouveau concept : adapter la mise en scène au lieu dans lequel nous jouons.

Ainsi lorsque nous avons participé à un festival de quartier par un bel après-midi de juin dans la cour d’un immeuble, nous avons fait de ces quatre jeunes femmes des voisines se réunissant pour papoter et se prélasser au soleil…Nous recréons un univers plus théâtral en faisant des personnages quatre comédiennes à l’issue d’une représentation se retrouvant dans les loges.

Nous conservons les aspects essentiels, propices à la parole et à la détente : l’intimité du lieu et du moment…on se sent bien et l’on prend plaisir à évoquer et partager les souvenirs. Ces femmes ne sont plus en représentation mais entre elles.

Le public va devenir le témoin de ce qu’il ne voit pas au théâtre : des comédiennes après le spectacle qui vont se défaire de leur costume de scène et de leur maquillage pour être enfin elles-mêmes, des femmes comme toutes les autres dans leur intimité. Un moment fort, tendre et drôle à la fois.