Il ne faudrait pas résumer la Staatskapelle de Dresde au seul nom de Strauss. Si le compositeur est en effet l’un des maillons majeurs de leur culture musicale à l’orchestre comme à leur chef, ils pratiquent l’un et l’autre des répertoires qui peuvent les mener sur des rives bien différentes.
Le programme de cette seconde soirée en est le parfait exemple réunissant une pièce au titre très wagnérien de Goubaïdoulina (Der Zorn Grottes / la colère de Dieu), compositrice actuellement en résidence à l’Orchestre, le « classique » concerto pour piano en sol majeur de Ravel, pièce majeure du répertoire pour clavier ici interprété par le jeune prodige Daniil Trifonov et le Pelléas et Mélisande de Schoenberg, chantre de la modernité devenu désormais un « classique » du XXe siècle.
Goubaïdoulina : Der Zorn Gottes (La colère de Dieu), pour orchestre (commande de la Staatskapelle Dresden, première française)
Ravel : Concerto pour piano en sol majeur
Schoenberg : Pelléas et Mélisande, poème symphonique op. 5
15, avenue Montaigne 75008 Paris