Avec une pièce mouvante et déambulatoire, Mette Ingvartsen s’empare de l’espace aérien du Grand Palais Ephémère. Le public est invité à la suivre dans cet ample vaisseau au gré d’un parcours chorégraphique ardent.
Pour Paris l’été, et la Rmn – Grand Palais, avec une pièce mouvante et déambulatoire, Mette Ingvartsen s’empare de l’espace aérien du Grand Palais Ephémère. Le public est invité à la suivre dans cet ample vaisseau au gré d’un parcours chorégraphique ardent.
C’est qu’elle s’inspire d’un contexte historique des plus étranges... À l’époque des épidémies et des famines, l’Europe médiévale a connu des flambées de danse irrépressibles : des hommes et des femmes se mettant à danser frénétiquement dans les rues pendant des jours, des semaines, sans pouvoir s’arrêter. Ces « chorémanies » restent encore largement inexpliquées ; maladie ou instrument de guérison ? Transe incontrôlable ou catharsis collective ? Mette Ingvartsen conçoit un solo en forme de réponse chorégraphique à l’urgence de notre propre situation pandémique : dans cette performance orale et physique, oscillant entre mouvement libérateur et pulsion incontrôlable, sa danse donne forme au potentiel contestataire du corps dansant.
Avenue Pierre Loti 75007 Paris