Thérèse Raquin n’est pas un roman (une histoire) comme les autres. Puisqu’il fait s’affronter deux esthétiques contradictoires : il y a dans Thérèse Raquin quelque chose de l’ordre de l’hallucinatoire. Presque du grotesque. En tout cas, de la monstruosité.
Mais il y a une autre esthétique dans ce roman : c’est la place fondamentale du silence, du non dit, du secret des corps. Comme si chaque corps possédait son secret.
D’un côté donc, le spectacle de la mer déchaînée, et de l’autre, le silence de la peau. Evidemment, cette contradiction est extraordinairement théâtrale et c’est ce qui a passionné le grand homme de théâtre qu’est Philippe Faure.
Il met en scène une femme qui va de l’amour fou à la haine farouche dans un terrible ballet des apparences. La montée d’adrénaline est garantie, et pour les personnages, et pour le public.
1, place de Bernard Palissy 92100 Boulogne Billancourt