En avril 1957, Françoise Sagan est victime d’un grave accident de voiture. « Je fus, durant trois mois, la proie de douleurs suffisamment désagréables pour que l’on me donnât quotidiennement un succédané de la morphine appelé le « 875 » (Palfium). Au bout de ces trois mois, j’étais suffisamment intoxiquée pour qu’un séjour dans une clinique spécialisée s‘imposât... »
Enrichie par des extraits de ses entretiens mais aussi par ses lectures du moment, la pièce offre bien plus que le simple récit d’une cure. Avec l’élégance, la pudeur et la fausse légèreté qui la caractérisent, la jeune romancière livre une part de son intimité et de ses rêves d’écrivain.
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