Avec le recul du temps, on ne serait pas loin de voir en Labiche l’un des introducteurs de l’absurde sur les scènes françaises, un siècle avant Ionesco. Prenons, par exemple, Un chapeau de paille d’Italie. Rien ne tient debout dans cette cavalcade vertigineuse, cette fuite en avant délirante qui préfigure déjà les courses-poursuites du cinéma muet.
D’ailleurs, le cinéaste René Clair en donnera en 1928 une version inoubliable. Mais c’est justement parce que ça ne tient pas debout qu’à chaque fois nous sommes pris de fous rires devant cette frénésie invraisemblable. Un bout de chapeau de paille orné de coquelicots est la cause apparente de toute l’affaire.
Ce bout faisait partie d’un ensemble que, malencontreusement, le cheval de trait d’un certain Fadinard a eu le mauvais goût de dévorer prenant cela pour du picotin.
Ça n’a l’air de rien présenté ainsi, mais les causes les plus anodines ont parfois des effets catastrophiques. C’est une histoire de réactions en chaîne.
Car ce chapeau de paille suspendu dans un arbre – mais pas assez haut ! – appartient à une dame qui l’avait posé là tandis qu’elle «causait avec un militaire». Drame. «Ciel !... mon chapeau !...», s’écrie la dame. Et le militaire de s’énerver. Il en viendrait presque aux mains. Mais Fadinard, pour l’esquiver, a fait un bond de côté, tombant alors dans son propre cabriolet, dont le cheval surpris par la secousse s’est aussitôt élancé.
Jean-Baptiste Sastre ne se lasse pas de Labiche qui est un de ses auteurs de prédilection. Il y a quelques années, il présentait une mise en scène de L’Affaire de la rue de Lourcine où le décor se dégonflait tandis que les personnages s’enfonçaient dans ce qui prenait de plus en plus la forme d’un cauchemar. Pour cette nouvelle incursion dans l’univers de Labiche, il a notamment fait appel à Denis Podalydès, lequel semble en effet tout désigné pour interpréter ce théâtre aussi désopilant qu’agité où, derrière l’absurdité des situations, pointe aussi une folie quelque peu troublante.
Les acteurs semblent s'ennuyer sur ce grand plateau du théâtre de Chaillot qui se prête peu à une pièce comme "un chapeau de paille d'Italie". Ils récitent plus qu'ils ne jouent. La mise en scène est sans allant, banale, triste. On sourit 2 ou 3 fois ; on ne rit jamais mais on s'ennuie terriblement. Quelques applaudissements polis et brefs à la fin car on s'est pris de pitié pour ces 14 comédiens qui doivent "jouer" ainsi durant 4 semaines (heureusement, pour nous, c'était juste 2 heures). En conclusion, spectacle à éviter !
oui et alors qu'est ce que ça peut te faire ce qu'elle fait, ça veut dire que c'état vraiment ennuiant et qu'elle le pense vraiment...lol...moi,j'ai été aussi un peu deçu surtout avec les grèves j'ai galérée pour venir et puis le spectacle n'était pas à la hauteur ...
Ma pauv' vivie, t'as que ça à faire dans la vie de laisser le même message sur fluctuat, evene et theatreonline ?????
Je viens d’aller voir ce spectacle. Ce fut abominable - du grand comique troupier, des lenteurs, on s’ennuie, pas de rythme, à fuire…
Les acteurs semblent s'ennuyer sur ce grand plateau du théâtre de Chaillot qui se prête peu à une pièce comme "un chapeau de paille d'Italie". Ils récitent plus qu'ils ne jouent. La mise en scène est sans allant, banale, triste. On sourit 2 ou 3 fois ; on ne rit jamais mais on s'ennuie terriblement. Quelques applaudissements polis et brefs à la fin car on s'est pris de pitié pour ces 14 comédiens qui doivent "jouer" ainsi durant 4 semaines (heureusement, pour nous, c'était juste 2 heures). En conclusion, spectacle à éviter !
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