Un de la Canebière

• Opérette marseillaise

« En découvrant la Commedia dell’arte à Venise avec Carlo Boso, j’ai pris conscience que les personnages des opérettes marseillaises sont issus de cet univers, comme les comédies italiennes de Dino Risi ou d’Ettore Scola. Ces opérettes appartiennent au monde méditerranéen. Elles ne sont légères qu’en apparence. » Frédéric Muhl Valentin

Par Les Carboni, troupe itinérante de Quartier.
Livret de René Sarvil et Henri Alibert. Adaptation Frédéric Muhl Valentin.
Adaptation musicale Mathieu Becquerelle et Stéphane " Bouba " Lopez.

• Un enchaînement de quiproquos

Fleuron de l’opérette marseillaise, Un de la Canebière est dynamité par les Carboni, où douze chanteurs lyriques, clowns dell’arte et musiciens animent une troupe de cabaret bondissante, moderne et méditerranéenne.

Dans les années 30 à Marseille, trois pêcheurs du Vallon des Auffes, Toinet, Girelle et Pénible, s’inventent directeurs d’une usine de sardines pour charmer des marchandes de légumes qui se disent stars d’Hollywood. Victimes de la jalousie de Margot amoureuse de Girelle, ils s’empêtrent dans leur mensonge, travestissent Pénible en tante Clarisse de Barbentane et signent un contrat de 500 000 boîtes de sardines avec le vieux beau Bienaimé des Accoules.

S’enchaînent cascades, quiproquos et mascarades, ponctués des fameuses chansons : Les pescadous ouh ! ouh !, Cane… Cane… Canebière, L’éclat de la rose, Le plus beau tango du monde, Le petit cabanon, etc.

L’opérette de René Sarvil et Vincent Scotto, mise en scène par Frédéric Muhl Valentin, conquiert tous les publics du Nord au Sud.

• La presse

« Le spectacle est étonnant d’invention et de générosité. Farouchement marseillaise dans la langue, mais universelle et inoxydable dans ses thèmes, cette très belle troupe aux accents jazzy et déjantés touche son objectif : faire rire et provoquer de belles bouffées d’émotion. » La Marseillaise

« Un spectacle éclatant, iconoclaste. Quelle pêche ils ont ces Carboni ! Quels talents multiples et complets ! Ils jouent avec bonheur, chantent avec tendresse, mêlent le comique et l’émotion, sollicitent un public conquis, nous font passer deux merveilleuses heures. » L’Humanité