Le spectacle est une version revisitée de L’Histoire du soldat de Stravinski où des chansons de Kurt Weill se sont intercalées. Des détenus du centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin participeront à cet Homme qui marche, entourés d’un comédien et d’un chanteur professionnels et de musiciens - placés sous la direction de Marc Hajjar -, dans une mise en scène d’Héloïse Sérazin.
Depuis 2014, l’Orchestre de chambre de Paris visite régulièrement le centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin, en Seine-et-Marne, pour y interpréter des concerts, dans un premier temps. Deux ans plus tard, en lien avec le Service pénitentiaire d’insertion et de probation de Seine-et-Marne, l’orchestre met en place des créations musicales partagées, interprétées avec des détenus dans des salles de spectacles à l’extérieur de la prison. Avec pour objectif de les faire s’exprimer à travers un processus de création artistique et de les accompagner dans leur démarche vers une future réinsertion.
Le spectacle qui est présenté cette saison à l’Athénée a pour objet le rapport de l’homme à l’argent. Des détenus participeront à cet Homme qui marche, entourés d’un comédien et d’un chanteur professionnels et de musiciens - placés sous la direction de Marc Hajjar -, dans une mise en scène d’Héloïse Sérazin.
Le spectacle est une version revisitée de L’Histoire du soldat de Stravinski, dans laquelle un soldat se trouve ruiné après un pacte avec le diable. Ce personnage est interprété par les détenus, tantôt comme un seul corps, tantôt comme un corps divisé. Ils sont aussi invités à se réapproprier l'œuvre originale en réécrivant certains passages de ce texte adapté de Ramuz et de Cocteau.
Le spectacle convoque aussi Kurt Weill, en intercalant dans cette histoire des chansons du compositeur allemand.
Square de l'Opéra-Louis Jouvet, 7 rue Boudreau 75009 Paris