La partition joue volontairement sur les contrastes en créant un Enfer en paix, un Purgatoire ironique, un Paradis fougueux et tonique, pour finir par une vision décalée de la mort dans Vita Nova ; ces images s‘entrelaçant en une ultime dichotomie ou « Comment éprouver de la joie dans les moments les plus durs de l’existence ou ressentir une certaine gravité au cœur de l’allégresse ? ».
La pièce s’articule sur la voix de contre-ténor et le quatuor, jouant sur leur suavité et leur habileté communes.
Le récitant évoque en français une autre facette du poète, apportant un digne contrepoint à la passion éthérée du chant : texte parlé et chanté s’enroulant autour de la musique.
L’ajout d’éléments électroacoustiques renforce les aspects fantasmatiques du texte.
D'après Dante Alighieri.
136, rue Loubon 13003 Marseille