« Automne 2011, je croise dans la rue une femme encombrée de sacs plastiques. Son regard me défie. "Je ne suis pas celle que vous croyez". Janvier 2013, je la reconnais au journal télévisé. Elle est l'une des victimes kurdes du triple assassinat de la rue Lafayette. Qu’est-ce que je n’ai pas compris ? Qui est-Elle ?... J’ai soudain besoin de savoir et j’enquête pour lui rendre son identité. »
« Automne 2011, je croise dans la rue une femme aux cheveux orange vifs. Elle est encombrée de sacs plastiques. Je lui propose mon aide. Ses propos me semblent délirants. Son regard me défie. "Je ne suis pas celle que vous croyez".
Janvier 2013, je la reconnais au journal télévisé. Elle est l'une des victimes kurdes du triple assassinat de la rue Lafayette, à Paris.
Qu’est-ce que je n’ai pas compris ? Qu’est-ce que je n’ai pas su entendre ? Etait-ce vraiment Elle ? Qui est-Elle ?... J’ai soudain besoin de savoir et j’enquête pour lui rendre son identité. »
Ce récit est une quête de vérité, un théâtre qui ne laisse pas intact mais augmenté de pensées et d’humanité. La femme, victime d’un attentat, s’appelle Sara. Femme d’exception, elle menait un double combat : la libération du peuple et de la femme kurde. Elle est une légende de la résistance kurde. Florence, la passante, se sent ignorante, prisonnière de ses idées préconçues. Elle découvre alors, un pays fantôme et un peuple opprimé depuis un siècle. Florence, la passante, entreprend de raconter Sara. Elle laisse le spectateur l’imaginer, lui donner sa propre dimension. Sara garde ainsi son aura de légende, figure inaccessible.
77 rue de Montreuil 75011 Paris