Sur le front de Champagne, en 1815, le général comte Vanghel, chef d'une armée prussienne, se questionne sur son statut d'envahisseur meurtrier. Autrefois, ses soldats se retrouvaient après la bataille et chantaient leur survie dans des récits poétiques. Nostalgique de cette harmonie passée, le général est saisi d'une prémonition où lui apparaissent les poètes à venir, ceux des guerres de 1914, 1945, 1958, 2014. En 2014, il n'y a plus de poèmes ; seulement une mannequin militaire, inerte et silencieuse.
Je suis allé voir ce Vanghel un peu au hasard. Je n'avais vu que l'affiche qui m'avait accroché l'oeil. Je ne l'ai pas regretté. La troupe est jeune, mais elle donne beaucoup, le plaisir de jouer est là. Le texte est audacieux, il parle de notre histoire récente comme je l'ai rarement vu au théâtre. Je vous le conseille, c'est une découverte.
Je suis allé voir ce Vanghel un peu au hasard. Je n'avais vu que l'affiche qui m'avait accroché l'oeil. Je ne l'ai pas regretté. La troupe est jeune, mais elle donne beaucoup, le plaisir de jouer est là. Le texte est audacieux, il parle de notre histoire récente comme je l'ai rarement vu au théâtre. Je vous le conseille, c'est une découverte.
53, rue des Saules 75018 Paris