Verlaine-Paul

Opéra en quinze tableaux
Le vertige de Paul Verlaine

• Opéra en quinze tableaux

«De la musique avant toute chose» ce sont les premiers mots de «L’art poétique» de Verlaine. Sa poésie, toute sonore, inspira les plus grands compositeurs. De Debussy à Varèse, de Fauré à Brassens et Ferré. Mais l’homme n’avait jamais été incarné sur une scène. En lui donnant une voix je n’ai pas écrit la musique de ses mots, j’ai tenté de composer la musique de sa vie : entre violence et brumes, colère et plaintes, sarcasmes et naïveté, la douleur surgit sans cesse, toute puissante. Elle nourrit le thème de Verlaine, puisque j’ai caractérisé ce personnage par une cellule musicale. Sa longue plainte parcourt tout l’ouvrage, s’élargit et se rétrécit suivant le profil de cette cellule de départ.
Le thème de la mère est le miroir exact de celui de Verlaine : la coexistence de deux êtres si proches et si opposés me semblait réclamer, en termes de contrepoint, ce traitement symbolique. Georges Bœuf

«Si Verlaine n’avait point pêché, il ne se fût pas repenti ; s’il n’avait point été tant déchu, il n’eût point élevé si haut sa prière : c’était son destin de vivre dégradé, pour revivre dans le plus bel amour, qui est la sphère de poésie, et là même, où s’en confessant le plus loin, elle aspire le plus à la sainteté du pardon et de l’innocence». André Suarès

«D’emblée j’avais une idée fixe : que l’opéra fasse tourner Verlaine autour de l’astre Rimbaud mais que celui-ci reste muet. J’inventai des scènes puis je vérifiai auprès des biographes si elles étaient authentiques. Ainsi Verlaine devint une sorte d’ami». Franck Venaille

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• Le vertige de Paul Verlaine

Rendre le vertige d’un homme en fuite, butant maladroitement contre son monde.  … Accompagner Verlaine dans ses divagations ultimes…. L’opéra de Georges Bœuf est comme une proposition de voyage, plus mentale que biographique, dans les méandres d’une âme égarée dans le monde et en elle-même. Frédéric Bélier-Garcia 

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