La relation à soi est ce chemin de construction qui part à la découverte de ce que nous sommes vraiment. Quels sont ces traces qui nous questionnent et nous font imaginer autre ? En explorant le thème du solo, nous souhaitons nous confronter à notre image telle que nous la percevons et telle que nous la renvoie les autres. La musique du Prélude à l'or du Rhin de Richard Wagner, orchestré et arrangé par Anthony Rouchier, accompagnera cette exploration de nos impressions les plus intimes.
Chorégraphe David Gernez et Lucie Augeai
Interprète David Gernez
Création musicale Anthony Rouchier
Costume Astrid Cadoz
Scénographie Mathieu Cabaret
Création lumière François Menou
Régie générale Etienne Soullard
Donner naissance est un acte extrême, radical, absolu, qui engage toute la personne et au-delà de ce qu'elle connaît d'elle-même et de son corps. La naissance est un passage, un passage initiatique pour la mère et l'enfant, pour le couple. Elle ouvre des dimensions inconnues en chacun. C'est un moment de révélation, de reliance. Noli me tangere s’apparente à la forme littéraire des nouvelles : deux nouvelles sur la naissance dont seule la première est présentée pour le festival Avis de turbulences.
A partir d’un axe vertical fort, Clara Cornil déploie des mouvements d’ondulations, de vibrations, dans un phrasé répétitif, une écriture minimaliste proche de l’abstraction. S’en dégage une forme de rituel qui puise dans les forces du corps au travail, fait lien entre les énergies de la terre, du ciel, des mères…
Création sonore Pierre Fruchard
Création lumière Jean Gabriel Valot
Regards extérieurs David Subal et Anne Journo
Nu (ǝ) muet est une esquisse chorégraphique de la nudité. Le (ǝ) muet, en phonétique, est cette lettre silencieuse posée en fin de mot qui ne se prononce pas mais existe par son absence ; par son absence pourrait-on dire. La nudité est ici envisagée comme ce qu’un Nu photographique, sculpté révèle sans jamais pouvoir le saisir. Par le morcellement de la chorégraphie, l'intrusion de l'obscur dans la lumière et la perception du silence comme source du son, c'est le vide qui est recherché comme une faille entre différentes images du corps.
Chorégraphe Camille Mutel
Création lumière Matthieu Ferry
Composition musicale Juan Jose Eslava
Régie Jean-Guillaume Legrand
16, rue Georgette Agutte 75018 Paris