Deux spectacles dans la même soirée.
A travers cette pièce, Philippe Ménard propose l'aventure d'un trio soumis à certains processus de création. Un dispositif scénique apparemment simple invente un jeu spatial dans lequel le rapport à l'espace et la relation à l'autre composent des pistes d'investigation. Ce plan, visible par l'usage de scotch au sol, préfigure des couloirs de circulation, des pièces d'attente ou des marges balisées. A l'intérieur de ce faux labyrinthe, une clé est donnée aux danseurs comme contrainte ou liberté. Elle est définie par un principe : l'autonomie.
Une alternance entre de micro mouvements et de plus vastes échappées traversent solo, duo et trio successifs formant une suite chorégraphique autogérée par ses interprètes dans un huis clos compartimenté. Le corps et la chair de cette danse toujours surexposés à une part subtile d'imprévu, s'offrent à voir au public.
Chorégraphie : Philippe Ménard, compagnie Philippe Ménard
Interprétation : Stefania Brannetti, Stéphane Couturas, Philippe Ménard
Dispositif: Pierre Lenczner
Musiques : Amon Tobin, Coh, Nachtplanck, Noto, Pixel, Marilyn Manson
Poursuivre, reprendre là où les choses se sont interrompues. Lorsque l’on n’est pas préparé, comme c’est le cas d’un arrêt dû à la vieillesse, le choc est beaucoup moins facile à assumer. Quand les choses se produisent d’une façon inattendue, nous n’avons qu’une seule obsession en tête : reprendre le fil des choses là où tout s’est arrêté et aller jusqu’au bout. C’est comme un 400 mètres qui serait interrompu pour des raisons quelconques. Nous n’avons à l’esprit que de reprendre cette course et de la terminer. Dans ce cas, le temps n’a pas opéré son action permettant l’oubli.
Conception et interprétation : Pedro Pauwels, compagnie Pedro Pauwels
Chorégraphes : Anne-Marie Reynaud, Pedro Pauwels
16, rue Georgette Agutte 75018 Paris