Dirigée par l'auteur et metteur en scène Wajdi Mouawad, La Colline consacre sa programmation aux écritures d’aujourd’hui, dans un projet qui prône l'hospitalité, ouvert aux diversités et à la jeunesse.
Dernier né des théâtres nationaux dédiés à l’art dramatique, La Colline est l’une des premières institutions culturelles à s’être implantée dans l’Est parisien.
Dès sa création, le théâtre a fondé son identité sur la présentation d’œuvres du répertoire théâtral contemporain.
Aujourd’hui, La Colline présente chaque année entre 12 et 20 spectacles dans ses deux salles : principalement des productions et des coproductions, avec une ouverture à l’international en accueillant des spectacles présentés en langue étrangère surtitrés.
Outre la création et la diffusion d’œuvres contemporaines, La Colline poursuit une mission de service public visant à ouvrir le théâtre au plus grand nombre, et à favoriser la découverte des écritures contemporaines aux publics dans toute leur diversité.
1960 : La Guilde, jeune compagnie devient troupe permanente de l’Est parisien.
1963 : André Malraux décide d’acquérir le cinéma du Zénith, 15 rue Malte-Brun, pour y installer après aménagements, le Théâtre de l’Est Parisien (TEP), qui devient peu après Centre dramatique national, où s’installe La Guilde.
1972 : Jacques Duhamel donne le statut de théâtre national au TEP le 1er juillet.
1976 : La décision est prise de reconstruire le théâtre.
1982 : Jack Lang décide de construire un nouveau théâtre à l’emplacement du Zénith pour répondre à l’attente des milliers de spectateurs (35 000 en 1980).
1985 : Les travaux commencent. Le TEP est déplacé 159 avenue Gambetta dans une vieille salle de répétition.
1987 : François Léotard nomme Jorge Lavelli à la tête de l’établissement public qui prend le nom de Théâtre National de la Colline. Guy Rétoré garde la direction du TEP avenue Gambetta.
1989 : L’inauguration du théâtre a lieu le 7 janvier en présence de François Léotard, Ministre de la Culture et de la Communication. Jorge Lavelli prend la direction du Théâtre National de la Colline pour 9 ans.
1996 : Le 12 novembre, Alain Françon nommé directeur, conservera cette spécificité de présentation des auteurs contemporains mais étendra le projet en proposant un panorama permanent de la dramaturgie du XX° siècle : des auteurs vivants contemporains juxtaposés à des auteurs incontournables du XX° siècle permettront une vision en perspective de la dramaturgie littéraire et théâtrale de la fin du XIX° siècle au début du XXI°.
2004 - 2010 : Alain Françon a été reconduit dans ses fonctions de directeur.
2010 : Stéphane Braunschweig a succédé à Alain Françon, souhaitant continuer de porter une attention particulière aux auteurs vivants, français et étrangers, et désirant que La Colline soit un lieu d’émergence de nouvelles écritures scéniques. Un théâtre voué à la création théâtrale contemporaine, dans un sens large qui comprenne à la fois le texte et la mise en scène.
2016 : Wajdi Mouawad est nommé directeur du théâtre.
Le bâtiment a été conçu par les architectes Valentin Fabre et Jean Perrottet , assistés d’Alberto Cattani. On leur doit entre autre la conception du Théâtre de la ville et de la grande salle du Théâtre de Chaillot. Leur projet architectural repose sur l’idée simple qu’un théâtre est avant tout un outil au service de la création. Ici, pas de place pour le monumentalisme : le bâtiment est conçu dans un souci d’optimisation de sa fonctionnalité pour réduire les coûts de production des spectacles.
Sa façade de verre et ses nombreux espaces de circulation (coursives intérieures, passerelles) sont représentatifs de l’attachement du lieu à son ouverture sur le quartier et aux rencontres avec ses différents publics.
La Décoration est l’œuvre de l’architecte d’intérieur Annie Tribel Heinz. Elle a privilégié les vernis colorés et les lazures, permettant aux matériaux de vivre en transparence.
L’aspect « paquebot » du lieu, sa façade de verre de 12m de haut, le traitement brut du béton font du Théâtre de la Colline un édifice représentatif de l’architecture des années quatre-vingt.
Les deux salles, la librairie et les restaurant sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Merci toutefois de le préciser avant votre commande au 01 40 13 84 65 (pour vérification des disponibilités).
Wajdi Mouawad retrace une semaine de la vie d’un homme, dans cinq versions représentant autant de possibles. Inspiré de sa propre histoire marquée par ses origines libanaises, le metteur en scène donne à voir l’influence des choix dans nos existences et interroge la frontière entre fiction et réel.
Dans cette création de Jacques Rebotier, trois comédiennes nous accompagnent dans un voyage à travers des paysages mentaux. Lancées pleine vitesse dans la fusée de la pensée, elles nous invitent à saisir le monde par la langue pour trouver un sens, une direction, une sortie ?
Bienvenue chez les Cromagnons ! une famille libanaise qui, dans son quotidien, se débat comme tant d’autres, entre les bombes, les orages et les coupures d’électricité. Jamais mise en scène par le dramaturge lui-même jusqu’alors, Wajdi Mouawad choisit de proposer Journée de noces chez les Cromagnons dans sa langue maternelle avec une équipe essentiellement libanaise. Spectacle en libanais surtitré en français.
Depuis 2019 le navire ambulance Ocean Viking, affrété par l’association humanitaire SOS MÉDITERRANÉE, a sauvé du naufrage plus de 10 000 hommes, femmes et enfants de leur embarcation en détresse, leur esquif. S’inspirant de témoignages de rescapés, Anaïs Allais Benbouali tisse avec délicatesse un conte populaire et politique pour toutes les oreilles et avant tout celles des enfants. À partir de 8 ans.
Après avoir créé House en 2022, Amos Gitaï revient à La Colline avec un nouveau spectacle inspiré de sa trilogie cinématographique sur le Golem. Une histoire inspirée d’un ancien mythe se superpose aux interrogations contemporaines sur le rapport entre création et destruction, entre progrès et désastre, qui irriguent notre expérience quotidienne. Spectacle en anglais, arabe, espagnol, français, hébreu, ladino, yiddish surtitré en français et en anglais.
Il y a vingt-cinq ans, John Maxwell Coetzee crée le personnage de fiction Elizabeth Costello, une romancière et polémiste australienne à succès au crépuscule de son existence. Fasciné par ce personnage imaginaire, Krzysztof Warlikowski l’invite dans cinq de ses spectacles jusqu’à lui offrir aujourd’hui le premier rôle. Spectacle en polonais surtitré en français et en anglais.
Emma Dante clôt sa trilogie inspirée du Conte des contes de Giambattista Basile avec une satire contemporaine universelle. Dans la langue fleurie du Sud de l’Italie et un jeu où le corps est central, la dramaturge palermitaine et ses comédiens tournent l’être humain en dérision, oscillant entre farce et tragédie, mêlant rire et cruauté, poésie baroque et fantaisie magique dans une critique sans concession. Spectacle en napolitain, surtitré en français.
Avec ce solo performatif, Victor de Oliveira nous livre l’histoire intime de ses origines plurielles et questionne sans détour, à l’aune de son métissage, l’esclavage, l’exil et les non-dits qui entourent la mémoire coloniale.
Tandis que les guerres se rapprochent et que nous ne cessons de nous éloigner, le réalisateur de cinéma Khalil Cherti suggère avec sa première création théâtrale adaptée de son court-métrage éponyme, que créer pour l’autre, inventer et réinventer nos liens les uns aux autres, reste toujours une question de survie. Spectacle en arabe levantin surtitré en français.
15, rue Malte Brun 75020 Paris
Station de taxis : Gambetta
Stations vélib : Gambetta-Père Lachaise n°20024 ou Mairie du 20e n°20106 ou Sorbier-Gasnier
Guy n°20010