• Accueil du public

Pour les personnes à mobilité réduite, veuillez le préciser lors de votre réservation pour un accueil personnalisé (au 01 40 13 84 65).

Le retrait des places peut s'effectuer une heure avant le début du spectacle.

Un bar ainsi qu'un espace de restauration légère sont à votre disposition une heure avant et après le spectacle. Comptez environ 11€ pour une formule repas.

Pour vous restaurer, le Théâtre vous conseille également Les sushis d'Alfortville (19 rue Véron, Alfortville) ou La Paillotte (34 rue Véron, Alfortville).

• Le mot du directeur

« Le Théâtre-Studio à Alfortville, n’est pas un théâtre au sens de l’économie.
C’est un théâtre au sens éthymologique ( l’endroit d’où l’on regarde ) et au sens politique.
C’est un lieu de recherche, de laboratoire et de fabrique, où doit s’inventer un théâtre de la cartographie du monde.
Un théâtre de « collisions signifiantes ».
Ce n’est pas une position de repli, au contraire, c’est être aux avant-postes.
Mais avec de la distance.
Un théâtre de la distance, comme l’image a besoin de la distance pour être vue.
Le théâtre a besoin de distance pour faire son travail.
C’est un lieu d’écriture
C’est un lieu de résidence dans le temps.
C’est aussi un lieu des premières fois, dans une perspective de transmission et de partage.
C’est un lieu où les conversations peuvent se poursuivre, s’interrompre et se reprendre au fil de la pensée et du temps.
C’est enfin un lieu de Croisement(s)... Allant droit et Allant vers.
C’est un lieu de rencontre avec des êtres.
C’est un lieu de « braquage »
C’est un lieu d’intranquillité.
C’est enfin un lieu d’association d’auteurs, de traducteurs, de metteurs en scène, de comédiens, de techniciens, de « personnes autour» ... soucieux d’inventer des nouvelles formes, de représentation, de production et diffusion...
Pas seulement dans un souci de changer uniquement la façon de faire, mais dans un souci de faire en sorte que change aussi la façon de regarder.
Le théâtre est le lieu où la société se pense et se construit.
Le temps théâtral n’est pas le temps de la productivité, de l’économie de marché.
Le temps théâtral est celui singulier de la respiration de celui ou celle qui conduit le projet.
Le temps théâtral est celui du regard, de la réflexion, de la pensée, de la décision, de l’action, le temps du sens.
Le Théâtre -Studio s’inscrit délibérément dans le tissu urbain.
Le site de la parole a changé et il nous incombe de prendre cette réalité en charge.
Le Théâtre-Studio s’inscrit dans une volonté de partage de ces liens fragiles et de l’imaginaire, avec les hommes et les femmes résidents sur le territoire où nous travaillons. »

Christian Benedetti, directeur du Théâtre-Studio

• Une parole libre

Depuis 1996, Christian Benedetti s'est installé avec sa compagnie, fondée en 1980, dans un ancien entrepôt de vin d'Alfortville, reconverti en espace entièrement modulable.

Le projet artistique du Théâtre-Studio est déterminé par la recherche de la parole contemporaine, essentiellement à travers le théâtre. Le lieu de recherche et de création se vit comme espace de résistance, de dialogue, de polémique, de parole libre.

Christian Benedetti a articulé son projet sur la permanence de l'équipe : une trentaine de comédiens, des traducteurs, un metteur en scène, un auteur, des techniciens, des créateurs lumière, etc. sont associés au théâtre. D'ailleurs, au Théâtre-Studio, il est fréquent de rencontrer et discuter avec l'équipe artistique et administrative du lieu, au bar, tout simplement. Autre associé : le dramaturge anglais Edward Bond qui écrit actuellement une pièce pour le Théâtre-Studio. Ce bâtiment, non conventionnel, et sa convivialité facilitent le contact entre les artistes et les spectateurs.

 " Ici, c'est à taille humaine et c'est plein d'une autre mémoire, celle du monde ouvrier. Je sais où je suis, et pourquoi j'ai choisi d'y être. Pour montrer des boîtes à outils qui permettent de poser des vraies questions, de mieux comprendre et de modifier un peu les choses. Le théâtre est là pour ça, le reste est divertissement. " Christian Benedetti.