Initiées en 1995, les Rencontres à la Cartoucherie abordent leur 13ème édition avec la volonté de préciser encore leur singularité. Malgré les menaces qui pèsent sur la profession, elles continuent de mobiliser plus d'une centaine d'artistes, comédiens, auteurs et metteurs en scène, convaincus du pouvoir de la fiction dramatique pour traietr du monde actuel.

Est-il si difficile de parler de la mort, des absents qui vivent toujours en nous ? Témoignages, publicités et textes d’auteurs contemporains génèrent une écriture éclatée qui met en jeu un paradoxe apparent : la mort sépare et crée du lien. Après avoir traversé le labyrinthe onirique, on est invité à partager le repas donné en l’honneur du mort. Mais qui est vraiment mort ?

Peut-on encore parler d’idéal civilisateur ? De J. Conrad en 1896 - « On parle de la philanthropie de la civilisation mais on ne voit pas où elle se trouve » -, à Falk Richter en 2003 - « Cela fait des décennies que nous volons avec Dieu à nos côtés pour libérer le monde du mal. Mais à peine a-t-on vaincu un pays qu’un autre surgit » -, la préoccupation brechtienne demeure : quel est le pouvoir de l’homme sur sa propre histoire ?

Dans un univers sécurisé, le spectateur traverse des Territoires, fragments de société. Des situations appellent une réaction, mais laquelle ? Indignation ou résignation ? Spectacle itinérant et labyrinthique à l’intérieur du sentiment de révolte.

Follavoine, l’industriel en porcelaine, attend un client d’importance. Sa femme Julie n’est pas pressée de se mettre en tenue pour accueillir Chouilloux, sa femme et l’amant de celle-ci, car bébé n’a pas fait !

Une comédie musicale en trois actes et neuf tableaux. Les aventures oniriques de Monsieur Follentin à la recherche de l’époque idéale. Un voyage délirant à travers les âges, l’occasion de revisiter notre Histoire en rires et en musiques.

Ecrite alors que Hugo, en exil, recherche la plus grande liberté formelle, cette pièce n’est pas initialement destinée à faire partie du futur recueil du Théâtre en liberté. Sa rédaction précède une période créative riche, des Misérables, de La légende des siècles, des Chansons des rues et des bois dont elle rappelle l’inspiration printanière.

Trois prisonnières sont promises au bûcher : une prostituée, une noble, une ingénue. La rencontre de trois humanités.