Un couple de commerçants va au théâtre un dimanche avec son fils. Le père - qui d’ailleurs est mort depuis longtemps - a oublié son portefeuille, il envoie son fils le chercher. Mais tout a changé, les rues sont dans un grand désordre, le garçon oublie sa mission pour redécouvrir sa petite ville ordonnée maintenant selon la logique du rêve. Znorko invente des espaces pour le rêve où les spectateurs ont leur rôle à jouer en mêlant leur imaginaire au sien.

Attention, mes spectacles sont des armoires mal rangées : vous y prenez un article et tout vous tombe dessus puis, en fouillant, vous vous apercevez que vous possédez déjà tout cela à la cave ou au grenier. Wladyslaw Znorko. Dès la première phrase de ce texte culte, la magie opère, on ne le quitte plus. On ne saura jamais quel est ce "là-bas". On saura cependant que là-bas, il n'y a que deux saisons : celle des pluies où la chair pourrit et celle du gel où la chair se casse.

Souvent le théâtre emprunte des histoires au passé pour parler du présent. Posons l'hypothèse inverse et prenons des histoires qui viendraient du futur. Comment résonneraient-elles dans notre présent ? Alors mutant, androïde, évolution naturelle ? Que serons-nous demain ?

Quelle force faut-il pour venir depuis Athènes jusqu’à ce village oublié, perché sur la Sierra du Mexique, avec l’insolite fardeau d’un tourne-disque et de disques en vinyle ? Telle est la question que se pose la voyageuse au moment où elle franchit, à l’heure du zénith, l’unique porte