Directeur artistique du Teatre Romea de Barcelone, Calixto Bieito est aussi et surtout le metteur en scène de théâtre catalan le plus controversé et le acclamé par le public et les festivals internationaux. La relecture des classiques du théâtre espagnol et élisabéthain qu’il propose depuis 1997 nous a révélé l’ampleur baroque de sa conception du spectacle.
En 1997, son adaptation de l’opérette La Verbena de la Paloma remporte un succès considérable au Festival d’Edimbourg et annonce la révolution esthétique de ce genre.
Au théâtre, il a ensuite créé La Vie est un songe de Calderon de la Barca à Edimbourg, Londres et New York, où il reçut une critique très élogieuse dans le New York Times ; Les Comédies barbares de Valle-Inclán présenté en première mondiale au Festival d’Edimbourg 2000 (Prix des meilleures mise en scène, mise en lumière et scénographie par The Irish Times-ESB Theatre Awards 2000). Ces deux spectacles ont rencontré un accueil excellent lors d’une tournée internationale.
En juin 2002, il crée au Théâtre grec de Barcelone, L’Opéra de quat’sous de Brecht et Weill après avoir créé sa mise en scène retentissante de Macbeth de Shakespeare, inaugurée avec succès au Festival de Salzbourg 2001 puis présentée au Barbican Center de Londres en avril 2003.
En août 2003, il a mis en scène Hamlet de Shakespeare au Festival international d’Edimbourg.
Parmi les mises en scène les plus remarquables de Calixto Bieito, au théâtre citons encore : La Vie et la mort du roi Jean de Shakespeare, Amphitryon de Molière, Pierrot Lunaire adaptation théâtrale de l’œuvre de Schoenberg, Company de Stephen Sondheim, La Vie de Galilée de Brecht, La Tempête de Shakespeare, La Maison de Bernarda Alba de F.G. Lorca.
Il est fréquemment invité au National Theatre de Mannheim, au Residenztheater de Munich et au Théâtre national d’Oslo. En 2009, il a reçu à Bâle le Prix Européen « pro cultura » de la Fondation européenne de la culture.
Attiré également par l’opéra, Calixto Bieito se lance en 1999 dans une adaptation de Carmen pour le Festival de Peralada (Catalogne). Cette production est ensuite reprise en Hollande et à Dublin. Suit Un Bal masqué de Verdi pour la saison 2000-2001 du Gran Teatre del Liceu (Barcelone).
Cette production est également reprise à Hanovre et Londres où la critique accueille Calixto Bieito en le qualifiant de “metteur en scène du moment en Angleterre”.
En mai 2001, Calixto Bieito présente en Première Mondiale son Don Giovanni de Mozart à Londres. En février 2002, la production est reprise à Hanovre puis en décembre 2002 à Barcelone au Gran Teatre del Liceu.
L’année 2003 est une année féconde, en juin il crée Manon de Massenet à Francfort et en octobre 2003, La Traviata de Verdi et Don Giovanni de Mozart à Hanovre (Allemagne). En 2004 il crée L’Enlèvement au sérail au Komische Oper de Berlin.
Il travaille depuis sur les grandes scènes européennes : Le Trouvère, Cavalleria rusticana, Pagliacci, La Traviata, Wozzeck à Hanovre, Jenůfa, La Fanciulla del West, Le Vaisseau fantôme, Parsifal, Il Trionfo del tempo e del disinganno, Platée, The Fairy Queen au Staatstheater de Stuttgart, Madame Butterfly, Armide, Le Freischütz, Dialogues des carmélites, Gianni Schicchi, Le Château de Barbe-bleue au Komische Oper, Elektra à Fribourg, Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny, Lady Macbeth de Mzensk, Tannhäuser à l’Opéra de Flandre, Don Carlo, Lulu, De la maison des morts, Aïda, Carmen, le War Requiem, Così fan tutte à Bâle, Die Soldaten à l’Opéra de Zurich, Les Contes d’Hoffmann et Carmen à Oslo, Fidelio et Boris Godounov au Bayerische Staatsoper de Munich. A l'Opéra national de Paris il crée Lear en 2016 et Carmen en 2017.
Sa mise en scène de La Force du destin à l’English National Opera (2015) sera présentée au Metropolitan Opera en 2017 et à Toronto en 2020.
Opéra Bastille, Paris
L’Anneau du Nibelung est la tétralogie colossale à laquelle Richard Wagner a travaillé durant trente ans. Le prologue L’Or du Rhin déploie dès son premier accord tellurique un monde parcouru de questions existentielles. Calixto Bieito place l'opéra dans un contexte dominé par la virtualité numérique et questionne l’impact de la technologie et de la science sur les êtres humains. Spectacle en allemand, surtitré en français et en anglais.
Opéra Bastille, Paris
S’il n’est pas le plus connu des opéras de Verdi, Simon Boccanegra était l’un de ses préférés. Dans ce drame politique et intime, sans doute le compositeur trouvait-il des échos à sa propre vie. Musicalement, il a créé un personnage d’une grande richesse psychologique. Une richesse accentuée par la mise en scène de Calixto Bieito qui nous projette dans les pensées de Simon. Avec le grand baryton Ludovic Tézier. Spectacle en italien, surtitré en français et en anglais.
Opéra Bastille, Paris
Après The Dante Project la saison dernière, l’Opéra national de Paris continue d’explorer la musique du compositeur contemporain Thomas Adès avec la création française de The Exterminating Angel. Le compositeur s'inspire du film de Luis Buñuel et signe une partition riche et tendue. La mise en scène est confiée à Calixto Bieito, fasciné depuis longtemps par l’univers du réalisateur. Spectacle en anglais, surtitré en français et en anglais.
Opéra Bastille, Paris
Calixto Bieito offre un nouvel écrin à cet opéra dans une mise en scène poussant les personnages dans les retranchements les plus obscurs de leur psyché. En français, surtitré en français et en anglais.
Opéra Bastille, Paris
Opéra Bastille, Paris
L’Anneau du Nibelung est la tétralogie colossale à laquelle Richard Wagner a travaillé durant trente ans. Le prologue L’Or du Rhin déploie dès son premier accord tellurique un monde parcouru de questions existentielles. Calixto Bieito place l'opéra dans un contexte dominé par la virtualité numérique et questionne l’impact de la technologie et de la science sur les êtres humains. Spectacle en allemand, surtitré en français et en anglais.
Opéra Garnier, Paris
Espace 1789, Saint-Ouen
Opéra Bastille, Paris
Opéra Bastille, Paris
S’il n’est pas le plus connu des opéras de Verdi, Simon Boccanegra était l’un de ses préférés. Dans ce drame politique et intime, sans doute le compositeur trouvait-il des échos à sa propre vie. Musicalement, il a créé un personnage d’une grande richesse psychologique. Une richesse accentuée par la mise en scène de Calixto Bieito qui nous projette dans les pensées de Simon. Avec le grand baryton Ludovic Tézier. Spectacle en italien, surtitré en français et en anglais.
Opéra Bastille, Paris