Le guitariste et compositeur Olivier Benoit clôt à Malakoff son mandat à la direction artistique de l’Orchestre National de Jazz. Cette formation unique au monde y présentera le quatrième volet du cycle que le musicien a consacré à différentes capitales européennes.

Saxophoniste à la fois épidermique et lunaire, Christophe Monniot rencontre le merveilleux accordéoniste basque Didier Ithursarry pour un duo tendre et haut en couleurs.

Après avoir longtemps conduit leur Moutin Reunion Quartet, les frères Moutin sont allés chercher trois jeunes loups du jazz français pour constituer le Moutin Factory Quintet, aussi énergique que le fut la Factory wharolienne. Les compositions de ces Lucky People, toutes dues aux jumeaux, ont de la vivacité, de la rondeur et du muscle.

L'artiste aérienne Mélissa Von Vépy et le compositeur et pianiste jazz Stéphan Oliva nous plongent dans le monde singulier du Petit Cirque, oeuvre culte signée Fred. Un hommage vibrant et joyeux à la BD et aux artistes itinérants.

Accueillis en diverses occasions, ces trois musiciens de talent nous rendent cette fois-ci visite ensemble, pour une musique fougueuse, enlevée, inventive et passionnante.

Musique improvisée. Un hommage au "sorcier" Hermeto Paschoal, par François Merville, en compagnie de musiciens dont l’énergie, la folie, l’expressivité s’accordent à cet univers fastueux.

Du thé dansant à Messiaen, d’Ornette Coleman à Tino Rossi, le saxophoniste Christophe Monniot a des goûts rares et inattendus. Imprévisible et injoignable, il nous laisse la surprise de ce nouveau concert qui aura des allures de fêtes foraines, de messes secrètes, de piques-niques au square.

Sous le prétexte d'une rencontre entre trois instrumentistes et une danseuse, Variations Triangulaires nous questionne sur la création peut-être utopique d'un nouveau langage. Il s'agit de faire dialoguer les cultures classiques, jazz et contemporaines, puis de créer des raccourcis qui permettront au spectateur de circuler entre chaque registre.

Christophe Monniot nous concocte un Thé dansant parrainé par Bernard Menez. Comme le genre l’exige, l’accordéon sera de la fête… De quoi célébrer chaleureusement le premier jour de l’hiver.

Le saxophoniste présente une nouvelle création, Rhétorique pour un barbare, avec deux formations différentes. Si l’on s’en tient aux définitions du dictionnaire, « l’ensemble de procédés permettant de s’exprimer avec éloquence » devrait être au service de « ce qui est contraire à l’usage du goût, ce qui symbolise un manque de civilisation ». Tout Monniot est dans cet oxymore.