Depuis sept ans, les Grecs assiègent Troie. En vain. Et le « meilleur » d’entre eux, Achille, par mépris du commandement grec, s’est retiré sous sa tente. Durant cette trêve forcée, à Troie, Troïlus vient à bout, lui, du siège de Cressida. Mais sitôt conquise, la jeune fille est l’objet d’un échange entre les belligérants… Dans aucun autre drame de Shakespeare, les héros ne se livrent à une analyse aussi violente et passionnée d'eux-mêmes et du monde.

Brecht a vingt-six ans quand il écrit, sur le mode de la farce, cette histoire de soldat dépossédé de son identité et de son nom, comme une métaphore de l’aliénation du petit homme passif et impuissant, ballotté par les exigences monstrueuses d’une société marchande et guerrière.

Brecht a vingt-six ans quand il écrit, sur le mode de la farce, cette histoire de soldat dépossédé de son identité et de son nom, comme une métaphore de l’aliénation du petit homme passif et impuissant, ballotté par les exigences monstrueuses d’une société marchande et guerrière.

Il décervelle, rançonne, pille, tue, torture. Il crève de trouille. Il est banal, terriblement banal. La fameuse banalité du mal. Le « merdre » qu’il poussa pour la première fois lors de la création en 1896 fit scandale. Et si en 2001 le scandale d’Ubu consistait en ce que l’intolérable de la réalité ubuesque soit devenu tolérable ?

Il décervelle, rançonne, pille, tue, torture. Il crève de trouille. Il est banal, terriblement banal. La fameuse banalité du mal. Le « merdre » qu’il poussa pour la première fois lors de la création en 1896 fit scandale. Et si en 2001 le scandale d’Ubu consistait en ce que l’intolérable de la réalité ubuesque soit devenu tolérable ?