Quand Strauss marie avec brio les instruments et le jeu de l’ombre et de la lumière de Mozart.

En 1800, le public viennois célèbre le Septuor de Beethoven, que l’on prend pour une sérénade, hommage à Mozart. Il est vrai que, dans l’Andante, le compositeur emprunte une chanson des bateliers du Rhin... Avec ses cordes et ses vents mêlés, l’œuvre est une petite symphonie cachée, si originale que son influence sera immense tout au long du XIXe siècle. Presque un siècle plus tard, en 1895, Strauss réalise l’œuvre la plus virtuose qui soit, donnée lors de ce concert dans sa version pour sextuor. Moins intéressé par « Till » que par « l’Espiègle », il oublie le meneur de révoltes de paysans qui sévit au XIVe siècle.

L'Orchestre de chambre de Paris, direction Sir Roger Norrington, se produit au Théâtre des Champs Elysées avec un programme Mozart, Dvořák et Vaňhal.