Née sous le ciel bruxellois, Geneviève Laloy fait ses premiers babillages dans un environnement familial plutôt musique et théâtre. À la mode de chez eux, on y chante, on y danse, on y déclame, on y invente, on y conte, on y grandit en somme.

Et puis il y a les stages organisés par les Jeunesses musicales de Liège auxquels elle participe pendant plusieurs années, depuis ses huit ans jusqu’à ses douze ans. Véritables séjours-perles, ses stages la passionnent et décuplent son envie de faire davantage de musique. Dans le cadre de ces stages, elle enregistre dans les studios de la RTBF sa première chanson.

Alors, pas à pas, note à note, chant à chant, la musique s’apprend, se découvre, l’emporte et l’exalte. Le temps s’écoule ainsi entre cours de chant, ensembles vocaux, cours de danse, cours de flûte traversière et formation musicale. Au sortir de son parcours dans l’enseignement secondaire, Geneviève Laloy décide de prendre le temps d’une année pour explorer le monde et identifier ses projets futurs. Ainsi, elle s’en va par monts et par vaux, du Niger aux Ardennes, d’Israël au Pérou et à l’Équateur, en passant par Bruxelles et des projets variés.

On pointera à cette époque un spectacle joué par la comédienne Nathalie Willame dans lequel Geneviève Laloy assume le rôle de musicienne accompagnant la conteuse. On évoquera également ses diverses animations musicales effectuées dans les écoles primaires. Au terme de cette année de découvertes, Geneviève Laloy étudie l’anthropologie sociale et culturelle et entreprend une formation qui lui permettra d’enseigner.

Dans le même temps, en janvier 1990, l’ensemble vocal Méli-Mélo voit le jour sous la houlette de deux « cheffes » de choeur, Marie-Sophie Talbot et Geneviève Laloy. Projet collectif stimulant, il permet aussi à Geneviève d’explorer de nouveaux styles musicaux et de se former, notamment sous la baguette de Denis Menier, à l’art de diriger un choeur.

Geneviève Laloy devient alors professeur à l’actuelle Haute École Léonard de Vinci dans la catégorie pédagogique et plus spécifiquement la formation des enseignants ( École normale catholique du Brabant Wallon ) où elle enseigne notamment en sciences humaines. Elle assure la coordination de projets internationaux et d’instituts supérieurs pédagogiques en formation des enseignants.

La musique, de son côté, fait son chemin, titille ses oreilles, ses mots et sa voix. Des chansons s’écrivent et des projets pointent. Geneviève Laloy reprend des cours de jazz avec, successivement, Fabien Degryse, Michel Paré, Pierre Vaïana et Stéphane Mercier. En 2002, c’est décidé, elle bat des ailes et contacte Philippe Laloy pour lui faire part d’un projet qui veut éclore et lui demande s’il est prêt à se lancer dans cette aventure musicale : créer des arrangements, enregistrer un CD, puis concevoir un spectacle pour faire partager ces chansons au jeune public. Avec le soutien de son complice Jacques Verhaegen, l’histoire prend forme et Si la terre… voit le jour.

Après, ça file, ça tourne, c’est sacrément motivant et stimulant. Du côté public, on chante aux concerts, on chante dans sa voiture, un « p’tit » bonheur partagé. Geneviève Laloy continue de composer des chansons, paroles et musiques, autant de mots et de mélodies griffonnées quelque part, retenues sur le bout des lèvres ou enregistrées quand ça lui chante. Les Hirondelles font leur premier envol en 2007 pour faire leur sortie en plein air en 2008.