Né en Syrie en 1981, Jalal Altawil est diplômé de l’École supérieure des arts du théâtre de Damas en 2006, où il a également été enseignant. Jouant dans plus de vingt-cinq pièces, qui ont tourné dans des festivals à Damas, au Caire, en Turquie ou Oman, il reçoit notamment le prix du meilleur comédien au festival de Philadelphia en 2005. Son travail d’acteur est par ailleurs visible dans une trentaine de séries télévisées diffusées au Moyen-Orient et au Maghreb, comme Omar Al Farouk réalisée par Hatem Ali en 2011 ou El Ijtiya de Shaouki El Majeri, qui a obtenu le Emmy Award de la meilleure série étrangère en 2008.
En tant qu’auteur-metteur en scène, il a créé une douzaine de pièces dont La Pauvreté de Fiodor Dostoïevski ou encore Mon nom est rouge de Ohran Pamuk.
Engagé dès le début de la révolution syrienne en 2011 pour la défense des Droits de l’Homme, il est arrêté par les services de police du gouvernement. Sa sécurité étant menacée, il est contraint à l’exil. Il poursuit son travail d’acteur, participant à des courts-métrages sur la situation des réfugiés syriens comme Transit Game de Ana Faher en 2013 dans lequel il incarne le rôle principal. Son implication dans différentes émissions télévisées ou radiophoniques en Jordanie soulignent tout autant son soutien à la population civile syrienne : il s’invitait dans des familles afin de partager avec eux des recettes et les souvenirs du pays dans Tabakh Roho, ou faisait la satyre des crimes du régime syrien, de Daech et du front El Nosra dans Selfie. Son engagement s’illustre également par sa participation à différentes conférences pour défendre les droits de l’Homme, la citoyenneté, la liberté de la presse ou encore les femmes syriennes ; mais aussi avec la mise en oeuvre d’un atelier artistique thérapeutique Effet Papillon, pour accompagner dans leur démarche de reconstruction 150 enfants syriens victimes du conflit. Il participe à la création de spectacles dans et hors des camps de réfugiés en Syrie, Jordanie, Égypte, Turquie, et Liban.
Résidant en France depuis 2015, il joue au théâtre Majaz dans Les Optimistes mis en scène par Ido Shaker et poursuit son travail d’auteur, en résidence au Centre national des écritures du spectacle à Villeneuve-lez-Avignon.
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La Colline (Théâtre National), Paris
Après avoir interrogé sa responsabilité et celle de ses concitoyens dans des récits qui mettent en scène la guerre civile libanaise, Wajdi Mouawad tente de dépasser la ligne rouge qu’il s’est toujours fixée : celle d’écrire les douleurs de l’ennemi. Une pièce passionnante sur l’idée absolue de l’Autre, une reprise à voir absolument. Spectacle en langues étrangères, surtitré en français.
Les Gémeaux - Scène Nationale de Sceaux, Sceaux
Après avoir interrogé sa responsabilité et celle de ses concitoyens dans des récits qui mettent en scène la guerre civile libanaise, Wajdi Mouawad tente de dépasser la ligne rouge qu’il s’est toujours fixée : celle d’écrire les douleurs de l’ennemi. Une pièce passionnante sur l’idée absolue de l’Autre, une reprise à voir absolument. Spectacle en langues étrangères, surtitré en français.
La Colline (Théâtre National), Paris
Après avoir interrogé sa responsabilité et celle de ses concitoyens dans des récits qui mettent en scène la guerre civile libanaise, Wajdi Mouawad tente de dépasser la ligne rouge qu’il s’est toujours fixée : celle d’écrire les douleurs de l’ennemi. Une pièce passionnante sur l’idée absolue de l’Autre, une reprise à voir absolument. Spectacle en langues étrangères, surtitré en français.
La Colline (Théâtre National), Paris
Après avoir interrogé sa responsabilité et celle de ses concitoyens dans des récits qui mettent en scène la guerre civile libanaise, Wajdi Mouawad tente de dépasser la ligne rouge qu’il s’est toujours fixée : celle d’écrire les douleurs de l’ennemi. Une pièce passionnante sur l’idée absolue de l’Autre, une reprise à voir absolument. Spectacle en langues étrangères, surtitré en français.