Jean-Baptiste Arnal fait ses premiers pas sur scène dans des pièces contemporaines (Koltès, Genet…) avant d’aller jouer à Avignon Grand-Peur et Misère du IIIème Reich de B. Brecht. Lors d’une tournée avec Le Songe d’une nuit d’été mis en scène par E. Kruger, il découvre le travail corporel par le biais de la danse contemporaine avec Delphine Briard.

Par la suite, il travaille avec Carlo Boso, qui lui communique son amour pour la Commedia dell’arte : il y apprend la place essentielle du public dans le spectacle vivant et comprend la noblesse du théâtre populaire.

C’est au même moment qu’il se lance dans la mise en scène de Coups de Foudre. Il se passionne alors pour le théâtre musical (Broadway, Off-Broadway, Brecht…). Avec les versions successives de Coups de Foudre, il se rapproche de plus en plus d’un univers original, synthèse de toutes ses expériences scéniques (la Commedia, le travail corporel, la Tragédie), et d’une esthétique qui lui est cher, à la fois décalée, féerique et cinglée : une rencontre entre le Rocky Horror Picture Show et l’univers de Tim Burton.