Une soprano merveilleusement agile, pétillante, radieuse, une voix lumineuse selon la presse. « Une voix pure aux vocalises acrobatiques » précise Forum Opéra ; « Excellente tant théâtralement que vocalement […] qui aime s’envoler dans le suraigu » complète Opéra Magazine.
Si certains critiques d’arts la perçoivent comme une soprano mozartienne, Michaël Lévinas la décrit comme virtuose dans l’aigu, alliant l’expérience du baroque, la technique de bel canto et la mémoire que l’on attend d’une interprète du répertoire contemporain. Jeanne Crousaud se définit, quant à elle, comme une chanteuse exigeante et curieuse, intuitive et réfléchie, profondément singulière qui aime jouer avec les genres, au-dessus des habitudes et par-delà les frontières.
À peine diplômée du CNSM de Paris, mention TB à l’unanimité, elle se voit confier deux premiers rôles, opposés dans le style, proches dans la difficulté : Ciboulette dans Mesdames de la Halle de Jacques Offenbach à l’Opéra Studio de Lyon et Le Petit Prince dans l’opéra éponyme de Michael Levinas (Théâtre du Châtelet, Opéras de Lausanne, Genève, Lille…), dans lesquels elle remporte un vif succès.
Au cours de sa jeune carrière, Jeanne a incarné les rôles mozartiens de Blondchen dans Die Entführung aus dem serail et Aspasia dans Mitridate Re di Ponto de Mozart, Elvira dans L’italiana in Algeri de Rossini, Clorinde dans Cendrillon d’Isouard, Zerlina dans La Sirène d’Auber, Musetta dans La Bohème de Puccini, Ernestine dans Monsieur Choufleuri d’Offenbach, la Première Nymphe dans Rusalka de Dvorak, La Princesse dans La Princesse légère de V.Cruz, Amour dans Orfeo ed Euridice de Glück, Flavie dans L’Elixir d’Hervé, Najade dans Ariadne auf Naxos de Strauss, Athéna et Circé dans L’Odyssée de J.Matton. Par ailleurs, elle a aussi été soprano solo dans plusieurs cantantes de Bach, le Dixit Dominus et le Messie de Haendel, le Gloria de Vivaldi, Ein Deutsches Requiem de Brahms et des motets de Campra et de Monteverdi.
Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Paris
Une soprano frelatée loue les vertus de l’asphalte, insulte sa mère et réalise la recette des tomates bouillies. À sa rencontre, une percussionniste polissonne entrechoque mille et un objets du quotidien…
Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Paris
Avec cet opéra pour voix seule, électronique et « piano simplifié à l’extrême », Dmitri Kourliandski fait entendre l’immortelle héroïne, environnée de la rumeur d’autres voix depuis longtemps séparées du monde des vivants, tandis que résonnent les appels de sons urbains, composant « un paysage de ville fictive », et que se déploie le texte de de Nastya Rodionova.
La Scala Paris, Paris
Deux Temps : l’un directionnel, temps irréversible de l’Histoire et l’autre, temps de l’inconscient, éternel présent de la contemplation. Dilatés, compressés, scandés ou arrêtés, ces différents Temps nous entraînent dans un univers poétique où le saxophone, en constante métamorphose, nous fait voyager de l’élégance de Berlioz à la douceur de Leroux, de la noirceur de Ravel au mystère de Webern, en passant par le pulse électronique de Long Playing, nouvelle œuvre du génial Matteo Franceschini.
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Montigny-le-Bretonneux
Théâtre du Châtelet, Paris