Un hommage au théâtre de Molière, une comédie en phase avec le monde d’aujourd’hui, une langue fougueuse et fidèle au texte originel : le metteur en scène et comédien Tigran Mekhitarian réussit son pari d’adapter Le Malade imaginaire, chef-d’œuvre intemporel.

C’est l’histoire de trois gangsters loosers, qui vont d’arnaques en embrouilles et se retrouvent une fois de plus très loin de leur mission qui était aujourd’hui le cambriolage d’une banque. Mais comme d’habitude, ils se sont trompés et se retrouvent armés de pelle et de pioche sous la lumière des projecteurs…

Un pauvre fragment d'humanité : misérable, anonyme, cerné par la neige et la boue des grands chemins. Rien d'historique ni de sublime - des histoires d'amour, de hasard, de violence très ordinaire. Ces voix-là, réunies dans la nuit d'une auberge, il fallait l'attention aigüe d'un Tchekhov pour les entendre ; Boëglin mettra tout son coeur à les ressusciter.