Que Marie-Nicole Lemieux brille aujourd’hui au firmament du chant mondial n’a rien de surprenant : la chanteuse, comme la femme, rayonnent de cette aura qui n’appartient qu’aux plus grandes. De son enfance et ses études à Chicoutimi au Québec, elle a gardé un solide naturel sur lequel s’est épanouie une voix unique, travaillée au Conservatoire de Montréal.
Ses qualités vocales éclatent dès 2000, lorsqu’elle remporte le Concours Reine-Elisabeth de Belgique. Elle se fait très vite remarquer dans deux rôles qui lui ouvrent les portes des plus grandes maisons : Mrs Quickly dans Falstaff, qui consacre son tempérament et sa pétulance, et Geneviève dans Pelléas et Mélisande (avec B. Haitink ici-même, puis S. Rattle à Berlin). Marie-Nicole Lemieux commence alors une carrière internationale. Avec le répertoire baroque, elle remporte un grand succès personnel dans le rôletitre d’Orlando Furioso au Théâtre des Champs-Elysées et à Londres, ainsi que dans le Jules César de Haendel.
Sa voix s’épanouit également dans les rôles de contraltos rossiniens comme Guillaume Tell (A. Pappano) qu’elle a chanté à Rome. Pour elle, l’Opéra de Nancy monte une nouvelle production de L’Italienne à Alger. Le reste du répertoire italien n’est pas en reste avec Suzuki dans Madama Butterfly (Barcelone), Ulrica dans Un Ballo in Maschera (Bruxelles et Zürich), ou Azucena dans Trovatore (Salzbourg), tout en gardant une place particulière à l’opéra français avec la Nourrice d’Ariane et Barbe-Bleue à d’Amsterdam, ou Ursule de Béatrice et Bénédict.
En concert, elle poursuit une brillante carrière au service des pièces maîtresses du répertoire pour alto, depuis les Passions de Bach jusqu’au Lied von der Erde. L’étendue de sa palette vocale fait par ailleurs de Marie-Nicole Lemieux une des rares artistes capables de se vouer au récital comme avec Frauenliebe und Leben de Schumann au Théâtre des Champs-Elysées (cycle qu’elle a gravé au disque).
De Vivaldi, elle a enregistré en particulier l’Orlando Furioso, mais aussi La Griselda, le Stabat mater et le Nisi dominus. Ne me refuse pas, un récital d’airs d’opéra français avec l’ONF lui a valu un Prix de l’Académie Charles Cros. Il lui a également ouvert la voie vers une palette de rôles majeurs, de Didon à Carmen en passant par Charlotte (Werther).
Parmi ses prochains engagements, on peut citer Madame Butterfly à Barcelone, Un Ballo in maschera à Bruxelles et Zurich, Samson et Dalila à Montréal et Orange, Il Trovatore au Festival de Salzbourg, ou Siegfried à Toronto.
Photo : © D. Rouvre
Opéra Bastille, Paris
L’Anneau du Nibelung est la tétralogie colossale à laquelle Richard Wagner a travaillé durant trente ans. Le prologue L’Or du Rhin déploie dès son premier accord tellurique un monde parcouru de questions existentielles. Calixto Bieito place l'opéra dans un contexte dominé par la virtualité numérique et questionne l’impact de la technologie et de la science sur les êtres humains. Spectacle en allemand, surtitré en français et en anglais.
Opéra Bastille, Paris
La mise en scène de Dominique Pitoiset, pleine d’esprit et d’humour, fait revivre ces héros si décalés de Giuseppe Verdi et maintient, dans un jeu étincelant, l’équilibre absolu entre fantaisie et réalité, l’essence même de la pièce. Spectacle en italien, surtitré en français et en anglais.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Fabien Gabel, Marie-Nicole Lemieux et Mélanie Laurent pour une soirée à la croisée des siècles.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Programme « grand écart » pour Les Siècles avec Rameau et Le Chant de la Terre de Mahler par Marie-Nicole Lemieux et Andrew Staples. Chanté en allemand surtitré.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Un Grand karaoké lyrique proposé par Jean-Christophe Spinosi pour les trente ans de son Ensemble Matheus.
Opéra Bastille, Paris
L’Anneau du Nibelung est la tétralogie colossale à laquelle Richard Wagner a travaillé durant trente ans. Le prologue L’Or du Rhin déploie dès son premier accord tellurique un monde parcouru de questions existentielles. Calixto Bieito place l'opéra dans un contexte dominé par la virtualité numérique et questionne l’impact de la technologie et de la science sur les êtres humains. Spectacle en allemand, surtitré en français et en anglais.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Opéra Royal de Versailles, Versailles
Opéra Bastille, Paris
Pauvre Madame Butterfly ! De ce thème classique de femme séduite et abandonnée, Giacomo Puccini tire un opéra à l’orchestration luxuriante et au lyrisme ardent. Pour Robert Wilson, cette tragédie japonaise devient le terreau idéal pour l’expression du formalisme qu’il revendique. Spectacle en italien, surtitré en français et en anglais.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris