Coup de cœur MUSIQUE & DANSE Le 23 août 2019
Pauvre Madame Butterfly ! De ce thème classique de femme séduite et abandonnée, Giacomo Puccini tire un opéra à l’orchestration luxuriante et au lyrisme ardent. Pour Robert Wilson, cette tragédie japonaise devient le terreau idéal pour l’expression du formalisme qu’il revendique. Spectacle en italien, surtitré en français et en anglais.
Spectacle en italien, surtitré en français et en anglais.
Pauvre Madame Butterfly ! Cette jeune geisha de quinze ans, qui a renoncé à sa famille et à ses traditions japonaises par amour pour un lieutenant américain qui la délaisse.
De ce thème classique de femme séduite et abandonnée, Giacomo Puccini tire un opéra à l’orchestration luxuriante et au lyrisme ardent. Créée en 1904 à La Scala de Milan, sa partition nourrie de couleurs orientales traduit avec intensité le contraste entre la brutalité de l’officier Pinkerton et la vulnérabilité de Butterfly, aussi fragile que les ailes d’un petit papillon.
Pour Robert Wilson, cette tragédie japonaise devient le terreau idéal pour l’expression du formalisme qu’il revendique. Loin des traditionnels éventails ou fleurs de cerisiers, le metteur en scène recourt à un jeu stylisé et à un espace nu qui permettent aux lignes mélodiques de s’épanouir dans toute leur pureté.
D'après la pièce de David Belasco adaptée d'une nouvelle de John Luther Long.
Décors : Robert Wilson
Lumières : Heinrich Brunke et Robert Wilson
Costumes : Frida Parmeggiani
Chorégraphie : Suzushi Hanayagi
Dramaturgie : Holm Keller
Chef des Choeurs : Alessandro Di Stefano
Avec l'Orchestre et les Choeurs de l’Opéra national de Paris.
Distribution en alternance :
Cio-Cio-San (Madama Butterfly) : Eleonora Buratto (du 14 septembre au 6 octobre) ou Elena Stikhina (du 10 au 25 octobre).
Merveilleux spectacle qui m’a ému autant pour l’histoire, que pour les voix. Le cadre est sobre , minimaliste et respectueux des voix.
Nous avons pris beaucoup de plaisir lors de cette représentation. Des voix sublimes, une interprétation magistrale, sans oublier le rôle du fils de Madame Butterfly qui n'a pas démérité.
Pour 3 Notes
La performance des artistes est formidable et j'étais transporté... quand je fermais les yeux ! Car j'ai trouvé la mise en scène froide, sans émotions. Là où il y aurait dû avoir amour, sentiments et chaleur, il n'y avait que des contacts "virtuels" et distants (encore la crainte de la COVID ?), là où les amants se tiennent la main le contact se fait à 10cm. Idem quand Dolore s'endort près de sa mère. Toute la mise en scène est pour moi robotisée et froide. Heureusement que la chaleur du lyrique vient compenser ce manque d'émotion dans le jeu. En résumé, je n'ai pas du tout "accroché" avec cette mise en scène. Pourtant, je suis adepte des nouvelles adaptations (j'ai adoré La Bohème de Claus Guth qui se passe dans l'espace). Il faut savoir garder l'émotion visuelle autant qu'auditive, sinon autant rester chez soi en écoutant un DVD.
Merveilleux spectacle qui m’a ému autant pour l’histoire, que pour les voix. Le cadre est sobre , minimaliste et respectueux des voix.
Nous avons pris beaucoup de plaisir lors de cette représentation. Des voix sublimes, une interprétation magistrale, sans oublier le rôle du fils de Madame Butterfly qui n'a pas démérité.
Place de la Bastille 75012 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.