Absents de l’Opéra national de Paris depuis plus de trente ans, Les Brigands prennent d’assaut pour la première fois le Palais Garnier dans la nouvelle mise en scène de Barrie Kosky. Ce grand amateur de la musique d’Offenbach restitue le rythme et la folie d’une société joyeusement amorale. Spectacle en français, surtitré en français et en anglais.
Spectacle en français, surtitré en français et en anglais.
Des brigands en quête d’un nouveau coup, une délégation espagnole, un gros magot, un caissier pas très honnête, des carabiniers qui arrivent toujours trop tard : les ingrédients, déguisements et rebondissements de l’opéra-bouffe d’Offenbach, créé en 1869 au Théâtre des Variétés, sont si nombreux qu’ils rendent l’histoire rocambolesque. Sur un livret enlevé de Meilhac et Halévy, l’auteur de La Belle Hélène livre un petit bijou de drôlerie, tout en brocardant les milieux financiers du Second Empire.
Absents de l’Opéra national de Paris depuis plus de trente ans, Les Brigands prennent d’assaut pour la première fois le Palais Garnier dans la nouvelle mise en scène de Barrie Kosky. Ce grand amateur de la musique d’Offenbach, qui voit dans cette comédie loufoque une proximité avec le dadaïsme, restitue le rythme et la folie d’une société joyeusement amorale.
Décors : Rufus Didwiszus
Costumes : Victoria Behr
Lumières : Ulrich Eh
Chorégraphie : Otto Pichler
Dramaturgie : Antonio Cuenca Ruiz
Cheffe des chœurs : Ching-Lien Wu
Je n’aurai pas la prétention de décréter que tel ou tel aspect du spectacle est de bon ou de mauvais goût, juste l’envie d’écrire que j’ai aimé ce spectacle et y ai pris grand plaisir. Dès la première, en 1869,ce qui fit le succès de cet opéra-bouffe fut le caractère irrévérencieux des paroles du chœur des carabiniers. Dans la version qui nous est présentée en 2024, les dialogues ont été récrits, accentuant le caractère gentiment anarchiste de l’œuvre, sans en enlever la légèreté, tout en y ajoutant des enjeux d’aujourd’hui. Costumes et décors sont cohérents avec cette intention. Certes, le décor ne flatte pas l’œil mais, est-ce cela qu’on lui reproche ou bien le graffiti « Ni dieu, ni maître ni patron » ? Les costumes, eux, montrent une opposition très nette entre ceux des brigands, éclatants de couleurs vives, et ceux de la cour espagnole, classiquement resplendissants d’or. Les uns et les autres bénéficient du grand savoir faire des équipes de l’Opéra de Paris. Si l’on excepte les institutions écornées (forces de l’ordre imbéciles et religieux ridicules), tout le monde dans cette aventure est à la fois sympathique et pied-nickelé. Le tout est fort plaisant, c’est léger mais pas dénué de fond ; pour le produire, on y a fabriqué sérieusement des choses apparemment pas sérieuses du tout mais finalement plus sérieuses qu’elles n’en ont l’air.
Excellent spectacle, mise en scène et costumes originaux. Très belle soirée.
La mise en scène en général ne sert pas l'oeuvre. Les décors sont tristes et la plupart des costumes de peu de gout. Certains tableaux dont ceux avec les Espagnols font espérer le mieux mais l'ensemble est décevant. Certaines voix dont celle du page sont merveilleuses mais pas toutes… on peut ne pas voir.
Tout l'esprit irrévérencieux d'Offenbach est là. On est entraîné dans une farandole a l'humour décalé. C'est frais et typiquement parisien. A déconseiller à ceux qui s'attendent un à Opéra empesé et convenu .
Pour 6 Notes
Je n’aurai pas la prétention de décréter que tel ou tel aspect du spectacle est de bon ou de mauvais goût, juste l’envie d’écrire que j’ai aimé ce spectacle et y ai pris grand plaisir. Dès la première, en 1869,ce qui fit le succès de cet opéra-bouffe fut le caractère irrévérencieux des paroles du chœur des carabiniers. Dans la version qui nous est présentée en 2024, les dialogues ont été récrits, accentuant le caractère gentiment anarchiste de l’œuvre, sans en enlever la légèreté, tout en y ajoutant des enjeux d’aujourd’hui. Costumes et décors sont cohérents avec cette intention. Certes, le décor ne flatte pas l’œil mais, est-ce cela qu’on lui reproche ou bien le graffiti « Ni dieu, ni maître ni patron » ? Les costumes, eux, montrent une opposition très nette entre ceux des brigands, éclatants de couleurs vives, et ceux de la cour espagnole, classiquement resplendissants d’or. Les uns et les autres bénéficient du grand savoir faire des équipes de l’Opéra de Paris. Si l’on excepte les institutions écornées (forces de l’ordre imbéciles et religieux ridicules), tout le monde dans cette aventure est à la fois sympathique et pied-nickelé. Le tout est fort plaisant, c’est léger mais pas dénué de fond ; pour le produire, on y a fabriqué sérieusement des choses apparemment pas sérieuses du tout mais finalement plus sérieuses qu’elles n’en ont l’air.
Excellent spectacle, mise en scène et costumes originaux. Très belle soirée.
La mise en scène en général ne sert pas l'oeuvre. Les décors sont tristes et la plupart des costumes de peu de gout. Certains tableaux dont ceux avec les Espagnols font espérer le mieux mais l'ensemble est décevant. Certaines voix dont celle du page sont merveilleuses mais pas toutes… on peut ne pas voir.
Tout l'esprit irrévérencieux d'Offenbach est là. On est entraîné dans une farandole a l'humour décalé. C'est frais et typiquement parisien. A déconseiller à ceux qui s'attendent un à Opéra empesé et convenu .
N'en déplaise aux fâcheux, j'ai adoré. Pas une minute de répit, un rire libérateur et des costumes dignes du carnaval de Dunkerque. Un excellent moment de rigolade ou l'on ressort avec du peps à revendre. Le tableau de la cour espagnole est fabuleux, dire que beaucoup oublient que le rire est indispensable … Comme ils se privent de bons moments ! Je recommande vivement cette joyeuse farce. Merci pour ce bon moment.
Pour les amoureux d'opéras, s'abstenir… J'ai assisté à celui-ci dans lequel la musique sauve un peu le reste. Costume de peu de goût, décors tristes et peu recherchés, un humour benêt clairement à revoir…
Place de l'Opéra 75009 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.