Né à Milan, Mauro Gioia est napolitain depuis l’âge de quatre ans. Après des études aux Beaux-Arts où il s’intéresse à la scénographie, il se dédie à la chanson napolitaine à laquelle il va consacrer de nombreux spectacles, particulièrement centrés sur les productions discographiques de l’avant-guerre. Il s’adonne également à des recherches sur le music-hall.
Il fait ses débuts en 1992, avec Piedigrottagioia, hommage à Naples à travers le personnage d’une marionnette surexcitée. Ce spectacle obtient un succès immédiat à travers tout le monde : Paris, Lyon, Sydney, Barcelone. Il fait rouvrir le « Salone Margherita » de Naples, haut-lieu théâtral fermé depuis trente ans.
En avril 1997, il se produit au Théâtre de la Ville dans Napoli muta (mise en scène de Gigi Dall’Aglio), qu’il donnera également à Parme, Naples, Séville, Lyon, Rome et dans différents festivals européens.
Il joue un des principaux rôles dans le film Rose e pistole de Carla Apuzzo (1998).
Il propose ensuite une version napolitaine de la Tempête de Shakespeare : Oggi sposi : Miranda e Ferdinando, (en France et en Italie).
Il crée une évocation de la fondation de Naples, dans Cantasirena, qu’il monte dans un navire ancré dans le port de Naples. Il vient de la chanter en version française à Paris (dans un cirque de bois des années trente, en coproduction avec le théâtre de la Bastille). Il la donne également à Monaco.
En 1999, il adapte le fameux film musical interprété par Tino Rossi, Naples au baiser de feu, en italien, dans les ruines de l’antique jetée de Castel dell’Ovo : Napoli brucia d’amor.
L’année suivante, il se produit aux côtés de la grande danseuse Carla Fracci, dans le ballet de Beppe Menegatti Filumena Marturano, au Teatro San Carlo de Naples. Le spectacle est repris à l’Opéra de Rome.
Depuis février 2001, il interprète des chansons sur des musiques de film de Nino Rota, dans Mauro Gioia canta Nino Rota (Teatro Vascello de Rome, Teatro Stabile de Calabria).
En 2002, il joue et chante dans la comédie musicale Concha Bonita d’Alfredo Arias et René de Ceccatty, sur une musique de Nicola Piovani, aux côtés notamment de Catherine Ringer.
Il travaille ensuite avec Catherine Ringer et Les Rita Mitsouko sur l’album Rendez-vous chez Nino Rota.
En 2015, il compose, avec Mark Plati, son premier album Lostland, projet construit autour du souvenir des immigrants italiens débarquant à New York.
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Théâtre de l'Atelier, Paris
Accompagnée du talentueux pianiste Grégoire Hetzel, Catherine Ringer lit et chante les textes sensuels et audacieux de la poétesse Alice Mendelson connue pour son écriture singulière et sans pudeur.
Théâtre du Rond-Point, Paris
Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Paris
Studio des Champs-Elysées, Paris
Chaillot - Théâtre national de la Danse, Paris