Olivia Grandville a suivi une formation classique au Théâtre national de l’Opéra de Paris pendant quatre ans avant d’intégrer la compagnie en 1981.
Ces années d’interprète au sein du corps de ballet de l’Opéra lui permettent de participer à des créations telles que Les Anges ternis (Karol Armitage), Les Leçons de ténèbres (Maguy Marin), Un jour ou deux (Merce Cunningham), Frantasia Semplice (Dominique Bagouet), Le Martyre de saint Sébastien (Bob Wilson). Elles lui feront également rencontrer différentes techniques : Limon, Graham, Balanchine.
En 1988, elle décide de poursuivre une carrière d’interprète contemporaine et démissionne du Théâtre national de l’Opéra de Paris. Après un bref passage chez Jean-François Duroure (La Maison des plumes vertes), elle entre dans la compagnie Bagouet en 1989 et participe aux créations de Meublé sommairement, So Schnell, Jours étranges et Necessito.
C’est parallèlement à ces années qu’elle commence à réaliser ses propres projets : La Peau du personnage, Nénuphars, Balivernes sur les longues vues sur des textes de Lewis Caroll.
Elle crée son association La Spirale de Caroline en septembre 1991 et s’y consacre entièrement à partir de 1992, date de la fin de la compagnie Bagouet. La Spirale de Caroline, a été accueillie en résidences longues, de 2002 à 2004, à l'Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône, puis de 2004 à 2006 au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Scène Nationale. Elle est de 2011 à 2013 en résidence à l'Université de Nanterre, et, parallèlement, à l'Espace 1789 de Saint-Ouen en 2012/2013
1993 Le K de E en collaboration avec le metteur en scène Xavier Marchand, autour des textes et poésie sonore du dadaïste Kurt Schwitters.
1994 O de lo Pater
1995 Märchen sur des textes de Robert Walser.
Beaucoup de colle préconise Kurt Schwitters en collaboration avec Xavier Marchand.
1996 ZigZag trois pièces courtes Ad Libitum, Duodénum, Capharnaum. Reçoit le prix “Nouveau talent” SACD.
1997 Il nous faudra quand même un peu d’argent. J’ai fait des économies. performance créée pour la Ménagerie de Verre.
1998 Instantané Provisoire en collaboration avec le plasticien-cinéaste Jean-Patrick Pelletier. Ateliers avec les étudiants de l’Institut de Théâtre de Yerevan.
1999 Phases performance pour deux danseurs avec le musicien Lê Quan Ninh.
Paris-Yerevan
2000 Prunus Armenica - 7 miniatures pour Paradjanov en collaboration avec Xavier Marchand.
Ryoanji en collaboration avec Jean-Pierre Robert.
2001 Improvisations : Olivia Grandville avec les musiciens Japonais Toshi Ichiyanagi et Ko Ishikawa à Yokohama (Japon) dans le cadre de Dance Today 6 (7th Kanagawa Arts Festival Contempory Arts Series) en février 2001.
Improvisations à trois danseurs avec les musiciens Japonais Yumiko Tanaka (Shamisen et voix), Kazuhisa Uchilhashi (daxophone et guitare) et Fumihiko Kimura (percussions) au Kyoto Arts Center de Kyoto (Japon) en mars 2001.
2002 Ki-t partition d’improvisations créée au Festival Danse à Aix le 24 juillet 2002
2004 Comment Taire inaugure une période de recherche autour de la captation du geste dans un environnement de traitement de son.
Come out création le 28 novembre 2002 à l’espace des Arts de Chalon-sur-Saône.
2007 La cage aux blondes 2 de Lazare Boghossian et Aurélia Petit, m.e.s. Zakariya Gouram, Pierre Maillet et Olivia Grandville
2008 My Space au Centre Pompidou
En 2010, le Ballet national de Marseille lui commande une pièce autour de la figure de la ballerine Romantique ; elle crée pour lui Ci-Giselle, dont la première a lieu au Centre national de la Danse à Pantin, puis est présentée à Marseille. La même année, elle est invitée par le domaine de Chamarande pour une Carte blanche, dans le cadre de laquelle elle crée Nous n’irons plus-zo-bois, conçue avec la plasticienne Christine Laquet. Elle reçoît, en 2010 toujours, une commande du Festival d’Avignon, et y crée Une semaine d’art en Avignon, dans le cadre des Sujets à Vif.
Le Cabaret Discrépant, fruit du travail de recherche qu’elle mène autour des partitions chorégraphiques lettristes depuis 2008, est créé en février 2011 dans le cadre du festival Hors Saison d'Arcadi. Il est ensuite présenté, entre autres, au festival d’Avignon.
En janvier 2012, elle crée, à la Scène Nationale de Quentin-en-Yvelines, Cinq Ryoanji, sur l'oeuvre éponyme de John Cage, pièce chorégraphique et musicale pour 5 danseurs et 6 musiciens, en collaboration avec l'ensemble Hiatus.
Parallèlement à son travail de chorégraphe, elle est aussi enseignante, improvisatrice, et interprète, récemment auprès de Vincent Dupont (Incantus) et Boris Charmatz (Flipbook, La levée des conflits).
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Chaillot - Théâtre national de la Danse, Paris
« Comment vivez-vous votre masculinité dans ce contexte de luttes féministes offensives ? » Voici la question que la chorégraphe a posée à ses danseurs. Le spectacle prend tour à tour des airs de stand-up, de télé-réalité ou de comédie musicale pour entrer dans l’intimité des huit interprètes, tous nés dans les années 1990 mais aux origines et parcours différents.
MC93, Bobigny
Olivia Granville agence une mise en espace chorégraphique du récit fervent d’Eric Vuillard relatant un soulèvement paysan, dit en direct par Laurent Poitrenaux, lecture concertante d’un récit qui rend hommage à l’insurrection.
Théâtre de Châtillon, Châtillon
« Comment vivez-vous votre masculinité dans ce contexte de luttes féministes offensives ? » Voici la question que la chorégraphe a posée à ses danseurs. Le spectacle prend tour à tour des airs de stand-up, de télé-réalité ou de comédie musicale pour entrer dans l’intimité des huit interprètes, tous nés dans les années 1990 mais aux origines et parcours différents.
MC93, Bobigny
Olivia Granville agence une mise en espace chorégraphique du récit fervent d’Eric Vuillard relatant un soulèvement paysan, dit en direct par Laurent Poitrenaux, lecture concertante d’un récit qui rend hommage à l’insurrection.
MC93, Bobigny
Le peintre Yves Klein était aussi judoka émérite, conjuguant art conceptuel et maîtrise du déséquilibre. Sur un live électro, autour d’une conférence du peintre rejouée par un comédien, deux judokas fendent et percutent un espace imprégné de son célèbre bleu et deviennent progressivement deux silhouettes abstraites, deux êtres idéaux qui se déstabilisent mutuellement, comme surgit du texte de cette conférence hors sol, souvent provocatrice et drôle.
MC93, Bobigny
« Comment vivez-vous votre masculinité dans ce contexte de luttes féministes offensives ? » Voici la question que la chorégraphe a posée à ses danseurs. Le spectacle prend tour à tour des airs de stand-up, de télé-réalité ou de comédie musicale pour entrer dans l’intimité des huit interprètes, tous nés dans les années 1990 mais aux origines et parcours différents.
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Montigny-le-Bretonneux
Théâtre Ouvert, Paris
Théâtre Public de Montreuil (CDN), Montreuil
La Colline (Théâtre National), Paris