Puccini mêle avec art les ingrédients d'un mélodrame écrit pour Sarah Bernhardt et compose en quelque sorte l'opéra de l'opéra, une fresque à la fois primitive et décadente. Pierre Audi signe pour l'Opéra de Paris une nouvelle production de cette oeuvre violente et ardente. En langue italienne.

Commandé pour célébrer la concorde entre les peuples, Aida est tout entier un opéra de guerre, hiératique et flamboyant, spectaculaire et intérieur. Il revient enfin à l’Opéra de Paris après plus d’un demi-siècle d’absence. La mise en scène est signée Olivier Py et la direstion musicale est assurée par Philippe Jordan. En langue italienne.

Les coeurs se déchirent et les destinées se brisent dans la Venise du XVIIe siècle : un chef-d’oeuvre rare et spectaculaire qui réunit Violeta Urmana, Luciana D’Intino, Marcelo Alvarez et Sergey Murzaev. La Gioconda est dirigé par Daniel Oren et mis en scène par Pier Luigi Pizzi. En langue italienne.

Une cantatrice amoureuse, jalouse et impulsive ; un peintre romantique, idéaliste et défenseur des libertés ; un chef de la police affamé de chair, de pouvoir et de sang. Dans une Rome éternelle, une oeuvre vertigineuse de Puccini qui, comme peu d’autres, capture l’essence du théâtre lyrique. Avec Martina Serafin, prodigieuse dans ce grand rôle. En langue italienne.

Verdi a fait de son Otello d’après Shakespeare un drame intemporel, au lyrisme lunaire et à la violence farouche. Aux côtés d’Aleksandrs Antonenko, Renée Fleming revient à l’Opéra de Paris dans le rôle de Desdemona. En langue italienne.

Une cantatrice amoureuse, jalouse et impulsive ; un peintre romantique, idéaliste et défenseur des libertés ; un chef de la police affamé de chair, de pouvoir et de sang. Dans une Rome éternelle, une oeuvre vertigineuse de Puccini qui, comme peu d’autres, capture l’essence du théâtre lyrique. Avec Martina Serafin, prodigieuse dans ce grand rôle. En langue italienne.

D’un lyrisme emporté, torrentiel, la musique de Giordano fait s’enflammer un hymne à la fraternité, à l’amour et à la mort libératrice. Marcelo Alvarez revient à l’Opéra de Paris dans un des plus beaux rôles de ténor du répertoire. En langue italienne.

Drame musical en quatre actes et un prologue (1874), en langue russe. L'homme qui régna sur la Russie à la frontière du XVIè et XVIIè siècle incarne un visionnaire : dialogue avec l'Occident, émancipation de l'Église russe de la tutelle de Constantinople... Proclamé Tsar à la suite de l'assassinat de Dimitri - héritier légitime - dont il fut accusé, Boris Godounov devient plus qu'un homme d'État porté par la volonté de rompre avec une société archaïque. Il donne alors son nom à cet opéra, qui tient autant de l'Histoire et de Pouchkine, que des fables et des légendes.