Né à Stockport, au sud de Manchester, en 1970, Wayne McGregor étudie la danse à l’Université de Bretton Hall puis à l’Ecole de José Limon à New York. En 1992, il fonde sa propre compagnie Random dance et la même année, il devient chorégraphe résident à « The Place » à Londres.
Deux caractéristiques particulières distinguent le travail de Mc Gregor, par rapport à d’autres compagnies qui ont émergées dans les années 90 ; la première, c’est son vocabulaire unique, issu de son physique tout à la fois longiligne, souple mais étonnamment précis et rapide. Sa danse oscille entre une fluidité extrême et une capacité à créer des angles, des arrêts. L’effet transmis de son propre corps à la demi-douzaine des membres de Random résulte en un dense champs d’énergie.
La seconde caractéristique de son travail est son intérêt pour les nouvelles technologies. Mc Gregor commence à jouer avec les ordinateurs quand il a 7 ans et il est tout naturel pour lui d’incorporer le « monde virtue » dans ses propres chorégraphies. En collaboration avec des designers, il fait l’expérience de projeter des images créées par ordinateur sur la scène. Dans Sulphur 16, les danseurs de Random paraissent miniatures à côté d’un géant virtuel.
En 1997 dans 53 Bytes, grâce à une retransmission satellite, il crée une performance simultanée
pour deux groupes de danseurs, l’un à Berlin et l’autre au Canada.
En 2000, il vise un public encore plus large en retransmettant une performance en live de sa
Trilogy Installation sur Internet.
Les expériences de McGregor lui ont valu de nombreuses nominations et de nombreux prix dont l’« Arts Foundation Fellowship » en 1998, le « Time Out Awards pour Outstanding Achievement » en 2001 et 2003, et en 2004 l’« Oliver Award » pour sa performance de 2human.
En 2002, la compagnie Random est invitée en résidence au Saddler’s Wells et McGregor célébre sa nouvelle maison avec Nemesis. Il expérimente de nouvelles technologies en attachant de longs membres mécaniques aux bras de ses danseurs. Des expériences comme celles-ci aurait pu facilement tomber dans le « gadget » mais McGregor a toujours été curieux des technologies liées au corps dansant comme il l’a été pour les machines. Au cours des douze dernières années, il a participé à une variété de projets ayant étendu son champ chorégraphique.
Parmi ses créations pour d’autres compagnies, on trouve son travail pour la Rambert Dance Company, Shobana Jeysasingh Dance Company, Stuttgart Ballet, English National Ballet, Gothenburg Ballet et le Royal Ballet. Il a aussi travaillé pour la télévision dont le « Award winning chrysalis » en 2002.
Les spectacles Work like Symbiont(s) pour le Royal et 2Human pour ENB sont selon lui à « l’interface entre la danse classique et la danse moderne ». Le travail de rapidité du bas de jambe en classique est porté jusqu’à sa forme violente et les danseurs sont guidés afin d’explorer de nouveaux chemins des portés en pas de deux et d’équilibre. Dans Brainstate (2001), McGregor associe des danseurs du Royal Ballet avec ceux de Random pour instaurer un large dialogue entre des styles différents.
Bien que McGregor tire son inspiration directe de ses danseurs, la musique est aussi très importante dans son processus de création. L’image d’un monde futuriste dans ses premiers travaux a été accentuée par l’accompagnement d’une musique abrasive de club. Dans Aeon, il met en contraste le thème de Marin Marais avec des « Electronic Soundscores ». Dans Polar sequence, il utilise des musiques aussi différentes que Purcell et Marilyn Manson.
Il travaille également au Département de Neurosciences à Cambridge où il est engagé dans une recherche sur l’interaction du corps et de la pensée. Les danseurs sont les co-ordinateurs les plus expérimentés de l’état du corps et de l’esprit, mais McGregor est aussi fasciné par l’énergie et la beauté des disfonctionnements neurologiques. Sa récente commande pour le Royal Ballet, Qualia, et son nouveau travail pour Random, AtaXia, ont tous deux été inspirés par son travail à Cambridge.
Ses projets futurs sont Amu avec John Tavener et la chorégraphie pour Harry Potter 4 par WarnerBros.
Judith Mackrell
En 2007, il signe les chorégaphies et la mise en scène de la comédie musicale Kirikou et Karaba et créé Genus à l'Opéra de Paris, dans un programme partagé avec Preljocaj.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Montigny-le-Bretonneux
Dans cette Autobiography, Wayne McGregor, chorégraphe star de la scène internationale, fasciné par les sciences et la technologie, invite dix danseurs virtuoses à interpréter son code génétique. Une expérience sensorielle époustouflante !
Opéra Garnier, Paris
Créé et acclamé par la critique à Londres en décembre 2021, The Dante Project fait son entrée au répertoire de l’Opéra national de Paris et c'est l'occasion du grand retour de l'immense chorégraphe Wayne McGregor à Paris. Sur une partition orchestrale très colorée de Thomas Adès, le chorégraphe britannique propose un ballet en trois actes qui s’inspire des paysages tour à tour glaçants et solaires de La Divine Comédie.
Opéra Bastille, Paris
Opéra Garnier, Paris
Opéra Garnier, Paris
Opéra Bastille, Paris
Théâtre du Châtelet, Paris
Opéra Garnier, Paris
Chaillot - Théâtre national de la Danse, Paris
Palais des Congrès, Paris