« Je pense qu’on doit mettre le feu à sa bibliothèque tous les jours, pour qu’ensuite la bibliothèque renaisse comme un phénix de ses cendres, mais sous une forme différente. » Pierre Boulez
En hommage à Pierre Boulez, cette soirée rassemble trois grands moments de la modernité musicale et chorégraphique, en réunissant, à ses côtés, deux autres créateurs majeurs du XXe siècle dont il a dirigé les oeuvres : György Ligeti et Igor Stravinsky. Premier ballet du chorégraphe Christopher Wheeldon à entrer au répertoire du Ballet de l'Opéra de Paris, Polyphonia, créé en 2001 sur la musique de György Ligeti, évoque le célèbre Agon de George Balanchine : même pureté géométrique, presque abstraite, toute en subtilité et délicats contrepoints.
Sur la partition Anthèmes II, composée par Pierre Boulez en 1997, le chorégraphe britannique Wayne McGregor propose une nouvelle création, conçue avec l'artiste plasticien Haroon Mirza, lauréat du Lion d'argent à la Biennale de Venise en 2011. Après Genus en 2007, puis L’Anatomie de la sensation (pour Francis Bacon) en 2011, c'est le troisième ballet spécialement créé par Wayne McGregor pour les danseurs de la compagnie, capable d'allier un solide vocabulaire classique aux dernières innovations technologiques.
Enfin, Le Sacre du printemps, chef-d'œuvre de Pina Bausch, vient clore cette soirée. Avec sa force expressive et sa sensibilité théâtrale, la chorégraphe allemande a su transcender et illustrer la musique d'Igor Stravinsky, dans une mise en scène d'une violente beauté devenue mythique.
Polyphonia
Musique : György Ligeti, Pièces pour piano
Chorégraphie : Christopher Wheeldon
Costumes : Holly Hynes
Lumières : Mark Stanley
Alea Sands - Création
Musique : Pierre Boulez, Anthèmes II, pour violon et électronique
Chorégraphie : Wayne McGregor
Scénographie : Haroon Mirza
Lumières : Lucy Carter
Réalisation Informatique Musicale IRCAM : Andrew Gerzso et Gilbert Nouno
Violon Michael Barenboim (3, 7, 14, 15, 21, 22, 23, 25, 30 déc.) en alternance avec Hae-Sun Kang (5, 9, 16, 17, 18, 19, 24, 31 déc.)
Le Sacre du printemps
Musique : Igor Stravinsky
Chorégraphie : Pina Bausch
Scénographie et costumes : Rolf Borzik
Avec la collaboration de l’Ircam - Centre Pompidou. Avec les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet, et l'Orchestre de l’Opéra national de Paris.
Un ballet varié...j'y suis allée pour voir Le Sacre du Printemps mais j'ai aimé également les deux autres ballets que je ne connaissais pas. L'interprétation de Strawinsky a été extraordinaire. L'expression dramatique, la vigueur des danseurs, la musique magistralement interprétée par l'orchestre m'ont beaucoup ému. La coréographie de Baush a été à l'hauteur de Maurice Bejart, et la fin inattendue, très symbolique. Un spectacle extraordinaire!
Désagréable ... A t-on besoin de stresser son public avec lumière et musique "stroboscopiques" à la limite du supportable.. Non c'en est trop ! Des athlètes sur une scène, l'opéra Garnier au service d'une scénographie noire dans une ambiance mortifère...Où est la vie ? où est la joie ? Comment nous infliger de tels moments un samedi soir à Paris ? La performance des danseurs est remarquable mais les thèmes abordés et les moyens mis en oeuvre sont à jeter. A déconseiller.
L'excellence était dans le sacre du Printemps, la chorégraphie de Pina Bausch et sa réalisation féérique, la poésie jusque dans les costumes. Boulez il faut aimer, moi j'ai du mal ! Quant au reste : c'est toujours pareil, 2 six ou huit danseurs sur la scène de l'Opéra Garnier, c'est étriqué, c'est riquiqui, on e demande ce qu'ils font. Avec Pina Bausch on est dans l'immense, dans le souffle, dans l'envergure. Rien que pour elle et la performance des danseurs il faut y aller !
Pour 3 Notes
Un ballet varié...j'y suis allée pour voir Le Sacre du Printemps mais j'ai aimé également les deux autres ballets que je ne connaissais pas. L'interprétation de Strawinsky a été extraordinaire. L'expression dramatique, la vigueur des danseurs, la musique magistralement interprétée par l'orchestre m'ont beaucoup ému. La coréographie de Baush a été à l'hauteur de Maurice Bejart, et la fin inattendue, très symbolique. Un spectacle extraordinaire!
Désagréable ... A t-on besoin de stresser son public avec lumière et musique "stroboscopiques" à la limite du supportable.. Non c'en est trop ! Des athlètes sur une scène, l'opéra Garnier au service d'une scénographie noire dans une ambiance mortifère...Où est la vie ? où est la joie ? Comment nous infliger de tels moments un samedi soir à Paris ? La performance des danseurs est remarquable mais les thèmes abordés et les moyens mis en oeuvre sont à jeter. A déconseiller.
L'excellence était dans le sacre du Printemps, la chorégraphie de Pina Bausch et sa réalisation féérique, la poésie jusque dans les costumes. Boulez il faut aimer, moi j'ai du mal ! Quant au reste : c'est toujours pareil, 2 six ou huit danseurs sur la scène de l'Opéra Garnier, c'est étriqué, c'est riquiqui, on e demande ce qu'ils font. Avec Pina Bausch on est dans l'immense, dans le souffle, dans l'envergure. Rien que pour elle et la performance des danseurs il faut y aller !
Place de l'Opéra 75009 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.