Le metteur en scène Guillaume Lecamus transpose fidèlement ce roman publié en 1996 par le grand auteur français de série noire. Il y trouve matière à faire du sport unemétaphore de la volonté de rester vivant. 54 x 13 est le premier volet du grand cycle de l’endurance de la compagnie Morbus Théâtre.
En mécanique vélo, « 54x13 » désigne un gros braquet – celui qu’utilise le « rouleur », ce coureur cycliste qui excelle dans l’endurance. Lilian Fauger, jeune Dunkerquois en est un qui pédale sur une étape du Tour de France. Seul, en échappée. Les sensations des muscles en tension se mêlent aux souvenirs, ses ruminations sur le sport et son milieu, à la rage de gagner, à la peur aussi.
Le comédien Samuel Beck incarne cet anonyme, ce gars du peloton, en prêtant sa voix, son souffle et sa vitalité à une figurine sur un vélo miniature, immobile. Des effets visuels donnent l’illusion de changer d’échelles et de points de vue sur la course : celui, lointain, des hélicoptères de la télévision ou celui du coureur. Et puis il y a le monologue entêtant et puissant, avec les mots de Jean-Bernard Pouy, qui met à vif la conscience d’un homme en lutte pour sortir de sa condition sociale... jusqu’à prendre une décision inattendue.
Le metteur en scène Guillaume Lecamus transpose fidèlement ce roman publié en 1996 par le grand auteur français de série noire. Il y trouve matière à faire du sport unemétaphore de la volonté de rester vivant. 54 x 13 est le premier volet du grand cycle de l’endurance de la compagnie Morbus Théâtre.
Je m'attendais à une utilisation plus grande de marionnettes mais texte et acteur m'ont plu.
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Je m'attendais à une utilisation plus grande de marionnettes mais texte et acteur m'ont plu.
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