A partir de 14 ans.
Le Creusot c’est d’abord Schneider ! La famille Schneider régna pendant quatre générations sur des milliers d’ouvriers. C'était le paternalisme ! Surveillance perpétuelle, catholicisme et messe obligatoire, découpage des employés en castes stratifiées. Mais c'était aussi les cités jardins où chaque ouvrier pouvait avoir sa maison et son jardin. Puis, ce furent aussi la Tour Eiffel, les gros armements, les programmes nucléaires, le T.G.V., etc.. De quoi être fier, pour le patron comme pour l'ouvrier…
La première partie témoigne, à travers les portraits de 2 ouvriers de la C.G.T., et d'un fils d'ouvrier devenu patron, de cette période presque militarisée. Puis c'est le dépôt de bilan : "Les chefs ont commencé à nous insulter" dit l'un d'entre eux. Et là, ce seront quasiment 20 ans de douleurs et de nostalgies.
Pourtant la vie repart. Grâce, en partie, à la structure mentale laissée par le passé, les gens du Creusot d'aujourd'hui affrontent les risques avec courage. Une infirmière, un ouvrier en intérim, et deux jeunes portugais qui ont créé leurs épiceries nous disent : c'est dur, les choses ont changé, mais nous nous en arrangeons. Age d'or révolu puis affrontement avec le réel d'aujourd'hui. Désespoir puis espoir, les deux essentiels du grand mélodrame sont là.
Par le Théâtre de la Jacquerie dans le cadre du cycle sur le travail A la sueur de mon front.
88, rue Saint-Denis 92700 Colombes
En voiture : tout droit depuis la porte de Champerret par le pont de Courbevoie. A La Garenne-Colombes, au rond-point, prendre la 1ère sortie et continuer sur : D106 / Avenue Du Général De Gaulle. En entrant dans Colombes prendre : D13 / Place Du Général Leclerc puis le bd De Valmy.
Parking de l'Hôtel de ville : 5 rue Verdun (se munir de monnaie).