Synopsis
Note dintention
La presse
Après dix ans de vie commune, un homme et une femme cherchent à retrouver ce qui
sest perdu. A comprendre à quel moment un petit grain de sable, un tout petit grain
de sable a grippé la machine. A quel moment la poussière tombe - dit-il. Alors ils
parlent et parlent encore. Leur discours se répond en écho, éternellement renvoyé,
dans un vertige où les mots volent dans le vide. Je nai pas dit ça mais si tu as
dit ça - je nai pas dit ça - mais si tu as dit ça
Comme le dit si justement Ronald D. Laing dans son livre Nuds dont la pièce
est très librement inspirée, il sagit de nuds, denchevêtrements, de
disjonctions, de cercles vicieux, dimpasses. Nous tombons dit-elle, nous tombons
dans le silence, nous tombons sans fin, avec nos mots, dans le silence.
Alors les détails du quotidien reviennent de manière obsessionnelle : ils engagent, comme le dirait Pierre Bourdieu, "à propos de riens, des conflits ultimes sur le tout".Cest un peu de lhistoire de chaque couple qui est donnée à voir ici, avec humour et tendresse. Ces petits riens qui tissent la vie, ces petits riens. Nous sommes avec eux dans ce vertige, dans cette souffrance, nous sommes avec eux, nous sommes comme eux.
Christophe Allwright
"Nous vivons tous dans un enfer où chaque instant est un miracle." Cioran
Même si les points d'accroche entre les personnages se réfèrent au quotidien le plus ordinaire, la pièce de Christophe Allwright est à l'opposé de tout réalisme. Pas de décor. Un grand plateau, où se posent parfois deux chaises. Des reproches se murmurent, le dialogue se déconstruit dans la distance mise entre les personnages. De brefs mouvements de violence les traversent, dévoilant, en un fugitif et fulgurant éclat, leur impuissance à briser l'invisible paroi entre les êtres.
Et puis tout à coup, dans cet espace glacé, l'illusion du partage, dans une accélération du jeu, une rafale d'émotions - et viennent des rires, et des larmes, et des appels au secours. Cest leur amour, ce petit peu qui reste et que leur parole népuise pas.
La pièce ouvre des espaces tragi-comiques où la trivialité du quotidien, le sexe, la tendresse et l'effroi s'enchevêtrent à l'infini. La couleur du sofa et celle des rideaux, l'enfant qu'ils n'auront pas, la croûte du salon, la mort du désir, les poubelles De cette permanente confusion des plans, naît un humour grinçant qui nous renvoie à la petitesse de nos cadres et à l'immensité de nos peines. En contrepoint, les quatuors à cordes de Shostakovich accompagnent de leur grâce énigmatique ce vertige d'émotions contradictoires.
Hélène Darche
A quel moment la poussière tombe de Christophe Allwright Juillet 99 : Festival d'Avignon
"Bouleversante Hélène Darche." Le Dauphiné Vaucluse
"La mise en scène est d'une nudité absolue pour mieux laisser monter doucement la mousse verbale poétique de l'auteur, d'une finesse de rasoir. La blanche sobriété du jeu émouvant, au ras de l'âme, d'Hélène Darche contraste magnifiquement avec le noir des pendrillons.." La Provence
Algérie en éclats daprès 23 auteurs algériens Juillet 96 à décembre 98 : Festival d'Avignon - Paris - tournée France et étranger
"Un des spectacles les plus bouleversants actuellement à Paris." Philippe Gildas -Canal Plus
"In Algeria in pieces even silenced voices can still be heard." The New York Times
"Que les incrédules aillent donc voir pleurer le public d'Avignon où les acteurs font un tabac." Le Monde
"Une pièce magnifique... On passe du rire aux larmes, de la fiction au réel. Allez-y !" Figaroscope
"Une réaffirmation forte et nécessaire de paroles d'artistes face à la barbarie." Témoignage Chrétien
"Le plus beau cadeau des Journées Théâtrales de Carthage." Le Renouveau (Tunisie)
Lettre d'une inconnue daprès Stefan Zweig Janvier 93 à décembre 97 : Festival d'Avignon - Paris - tournée France et étranger
"Un spectacle aux qualités exceptionnelles." Jean-Marc Stricker - France Inter
"Une idée géniale de mise en scène...". Antoine Spire - France Culture
"Un texte très bien servi. Un découpage intelligent, une mise en scène sobre et efficace ." L'Humanité
"D'une apparente simplicité, la mise en scène a la force de l'évidence." Radio France Vaucluse
"C'est le miracle. On admire le souffle coupé. Un admirable concerto à quatre voix." La Libre Belgique
Paroles de verre de Françoise Renard Festival d'Avignon 96
"L'Amour Fou mérite le détour " L'Avant-Scène
"Le texte fort, empreint dune rare poésie, est servi par une mise en scène efficace. " Le Provençal
Voyage sans surveillance de Catherine Lévy-Marié Lavoir Moderne Parisien 95
"Une création complète : musicale, théâtrale et chorégraphique... On entre dans un univers parfois déroutant, poétique, on se laisse embarquer." Radio Orient
"Le très beau texte est servi par une mise en scène intelligente et minimaliste... A remarquer : la chorégraphie et le jeu de Silvia Sella..." Lévénement du jeudi
"Un univers sonore qui retrouve les musiques du monde enrichit ce spectacle poétique, lyrique... Hélène Darche a mis en scène avec ferveur cet appel cosmopolite..." Tribune juive
Fous alliés de et par Christophe Allwright Mai 93 à juin 98 : Festival d'Avignon - Paris - tournée
"Christophe Allwright est époustouflant. Il donne corps, dans un débit de paroles accéléré et diversifié, dans une gestuelle minimaliste et évocatrice, à la démence et au désespoir. Bouleversant." Le Point
"Christophe Allwright, auteur et acteur survolté de ces singuliers monologues, semble avoir découvert très jeune qu'il n'était à l'abri de rien. Séduira les amateurs de vertige." Télérama
"Spectacle délectable, Fous alliés ne séduit par seulement par son thème, mais aussi par la virtuosité de son interprète." Le Parisien
"Un brillant numéro d'acteur." Figaroscope
"Une telle performance d'acteur et d'auteur qu'il faudrait être fou pour la rater." Paris Match
"Un spectacle halluciné. Saint-Freud, merci pour tout : la raison vaincue ne se laisse pas réduire au silence " L'Humanité
"On reste époustouflé par les multiples facettes du jeu de l'acteur." Politis
3, cité Souzy 75011 Paris